Les chenilles sont de retour à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, et cette nouvelle infestation irrite les résidents.
Sur leurs terres, nombreux sont ceux qui luttent contre ces insectes, sans succès.
Ça n’a pas de sens, c’est assez populaire, ça n’a pas de sens
s’exaspère Gilles Lévesque.
Pour tenter de les repousser, il asperge sa propriété d’un mélange de vinaigre, de savon à vaisselle et d’eau.
pulvérisé hier. Ça aide un peu, mais pas assez », « texte » : « Il y a deux jours, il y en avait un peu. Puis je l’ai pulvérisé hier. Ça aide un peu, mais pas assez”}}”>Il y a deux jours, il y en avait un petit peu. Alors là, je pulvérisé hier. Ça aide un peu, mais pas assez
dit le citoyen.
« Nous essayons toutes sortes de produits, mais nous n’arrivons pas à en tirer le meilleur parce qu’il y en a tellement », explique Ronald Laplante.
Photo : Radio-Canada
On se demande ce qu’on peut faire avec ça. Cela augmente d’année en année
déplore Ronald Laplante. L’année dernière, nous n’avons pas été infestés de la même manière.
Nous essayons toutes sortes de produits, mais nous ne nous en remettons pas car il y en a tellement
il a dit.
Rien à craindre
Ces insectes défoliateurs se retrouvent principalement dans les arbres feuillus de la région pour se nourrir.
Les chenilles sont également présentes en grand nombre sur les terrains appartenant à la municipalité.
Ce n’est pas vraiment dangereux pour nos arbres
précise Daniel Gautreau, le coordonnateur des espaces verts et de l’environnement à la Ville d’Edmundston.
Il se veut rassurant et décrit l’abondance de ces chenilles comme problème esthétique temporaire
.
Les chenilles sont par ailleurs inoffensives pour les humains et les animaux domestiques.
Les arbres sont bien faits. Ils ont des réserves et ils distribueront les draps un peu plus tard cet été
il explique.
Ouvrir en mode plein écran
La Ville d’Edmundston rassure que l’infestation de chenilles est inoffensive pour les résidents et les arbres de la région.
Photo : Radio-Canada / Yves Lévesque
Intervention municipale
La Ville d’Edmundston s’efforce néanmoins de contrôler l’infestation.
Nous essayons de garder nos parcs propres
dit Daniel Gautreau. Les gars du terrain travaillent dur pour essayer de garder les zones où les gens vont s’asseoir, les tables de pique-nique, etc., exemptes de chenilles. Mais il faut recommencer chaque matin.
En attendant, les citoyens doivent être patients et se dire que la fin est proche. Ce type d’infestation ne dure que quelques semaines.
Deux, trois semaines
dit Daniel Gautreau. Nous sommes au début de la deuxième semaine, cela pourrait donc durer encore une semaine. Peut-être encore deux semaines.
D’après le reportage d’Allie Chouinard