toujours une impasse entre Québec et les médecins de famille

toujours une impasse entre Québec et les médecins de famille
toujours une impasse entre Québec et les médecins de famille

L’impasse persiste lundi entre les médecins de famille et Québec pour trouver une entente qui garantirait que les médecins recommenceront à offrir davantage de plages de rendez-vous au Comptoir d’accès de première ligne (GAP).

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«La conciliation entre le gouvernement et la FMOQ s’est poursuivie tout au long du week-end et se poursuivra dans les prochains jours», a indiqué le ministre de la Santé, Christian Dubé, dans une publication sur X.

François Legault a pour sa part mentionné en point de presse lundi après-midi qu’il ne voulait pas « mettre de l’huile sur le feu » car son gouvernement « est en négociations intensives ».

Le premier ministre du Québec a ajouté qu’« il n’a jamais été facile de négocier avec le syndicat des médecins de famille » et que « c’est peut-être celui avec lequel il est le plus difficile de négocier ».

Le gouvernement reste ferme sur son objectif de prendre en charge les patients inscrits au GAP et dispose de peu de marge de manœuvre pour maintenir la prime à 120 $.

«On ne pourra pas régler le problème du réseau de santé si on n’a pas une première ligne forte, et ça passe d’abord par des GMF où on s’occupe des Québécois en première ligne», a déclaré François Legault lors d’une conférence de presse. Compte rendu.

De son côté, la Fédération des médecins généralistes du Québec (FMOQ) propose que tous les Québécois soient soutenus par le GAP en fonction de leurs problèmes de santé, selon ce que rapportent des sources à TVA Nouvelles.

Moins de rendez-vous au GAP

Dans un rappel envoyé aux employés du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, et obtenu par TVA nouvelles, on écrit que « le GAP n’accorde pas de rendez-vous pour des problèmes semi-urgents de 48 heures ou moins ». et que le GAP a pour consigne « d’informer l’usager qui n’est pas en mesure d’obtenir un rendez-vous pour se rendre aux urgences ».

En fonction de l’évaluation qui sera faite aux urgences, l’infirmière pourra alors proposer une alternative au patient.

Pour les problèmes non urgents de plus de 48 heures, les patients sont invités à en faire la demande auprès de GAP dans un délai de deux semaines.

Il est également écrit que GAP encourage les étudiants et les travailleurs étrangers assurés à se rendre dans une clinique privée.

Le ministre de la Santé, de son côté, insiste sur le fait que le service GAP est toujours offert.

«Une infirmière pourra évaluer le besoin et référer vers un service de première ligne, en s’appuyant sur la contribution des autres professionnels de la santé, comme les pharmaciens, les infirmières et les médecins qui sont sur place», a-t-il précisé. a-t-il indiqué dans sa publication sur X.

Québec déposera mardi un projet de loi visant à moderniser le Code des professions.

L’intention de cette nouvelle loi est de donner plus de pouvoirs à certains professionnels de la santé, comme les pharmaciens.

Cette mesure devrait notamment permettre d’améliorer l’accès à la première ligne, selon Christian Dubé.

Selon les informations d’Alain Laforest

 
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