Un pack de bières au centre des vestiaires, une demi-douzaine de verres de rosé alignés sur le bar, une bouteille de pastis trônant sur une étagère du club-house : pour ceux qui fréquentent les stades amateurs, ces descriptions sont on ne peut plus banales. . A notre niveau, ça fait partie du football. J’ai toujours vécu ça et je ne me vois pas terminer un match sans boire une bière dans les vestiaires. Cela apporte de la convivialité
livre Valentin Clochard (28 ans), attaquant de l’US Saint-Varent Pierregeay. Même après l’entraînement, on prend un petit verre avec les gars, sans forcément exagérer, ça permet de se détendre de la semaine.
Un témoignage dans lequel se reconnaîtront la majorité des joueurs, mais pas l’adjoint de son entraîneur chez les Verts, Mickaël De Faria : Moustique, il ne boit pas une goutte d’alcool, il n’en voit pas l’intérêt. Ça a toujours été comme ça, pourtant il m’est déjà arrivé plusieurs fois de me retrouver avec lui à 3 heures du matin, rien que pour discuter. Il n’est pas mis à l’écart, bien au contraire !
Preuve qu’une autre réalité existe, sans cet élément omniprésent dans la société française, et…