Un riverain se plaint du passage de sangliers sur ses terres à Sanilhac

Samedi 1er juin, comme depuis longtemps et depuis plusieurs jours, sur la route des pommes à Sanilhac, en haut du plateau et à droite en descendant vers Périgueux, l’étroit accotement est labouré par des sangliers venus fouiner les glands ou les vers de terre. L’endroit est dangereux, sortant d’un virage à droite et aveugle en raison d’un autre virage à gauche ultérieur. Mais cette fois, c’est un sanglier couché sur le côté, percuté par un véhicule dans la nuit et découvert au petit matin, confirme la mairie.

Prises de vue de nuit régulières

Serge, un résident de la rue, se plaint des dommages récurrents à sa clôture qu’il doit constamment réparer pour éviter que ses moutons qui paissent le jour ne se retrouvent sur la route et dont il est responsable. Serge a prévenu les sociétés de chasse de Sanilhac et d’Atur d’effectuer des chasses mais sans résultat. Selon le maire de la commune, Jean-Louis Amelin, des tirs nocturnes ont eu lieu la veille pour réduire la présence de suicidés. “La préfecture nous autorise à réaliser ces clichés nocturnes de manière régulière dans le secteur Prompsault jusqu’à l’autoroute, car les sangliers posent un sérieux problème à Sanilhac”, explique l’édile. Les sociétés de chasse locales interviennent et installent des clôtures électriques pour ne pas retourner dans les zones déjà touchées, mais cela ne fait que déplacer le problème. »

France 3 Périgord et même TF1 (qui a diffusé un reportage) ont également été prévenus mais apparemment, les sangliers ne lisent pas les informations et ne regardent pas la télévision. Alors ils continuent de traverser, en espérant ne pas se faire percuter ou pire, qu’un véhicule l’évite et fasse une embardée ou fasse une embardée ou percute un véhicule en sens inverse. Mais ce serait une autre histoire.