Alerte aux particules fines en Île-de- et dans plusieurs régions

Alerte aux particules fines en Île-de- et dans plusieurs régions
Alerte aux particules fines en Île-de-France et dans plusieurs régions

Il s’agit d’un effet négatif du temps calme et stable que connaît la ces derniers jours. Un épisode de pollution de l’air est en cours dans plusieurs régions du pays.

Les fines particules s’accumulent dans l’air. Outre les PM10, les PM2,5 sont les plus touchées. Les PM 10 sont celles dont la taille est inférieure à 10 micromètres, les PM2,5 celles dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres. Comme l’explique La Chaîne Météo, les zones les plus exposées se situent « autour de Lyon, dans la vallée de la Seine entre Paris et Rouen ainsi que dans la plaine d’Alsace ». C’est entre la capitale et l’embouchure de la Seine que la densité de particules est la plus élevée ce lundi, selon les données de Prev’air, plateforme nationale de prévision de la qualité de l’air.

La cause de cette situation est l’anticyclone qui s’est installé sur la France, notamment dans le nord du pays. Par nature, cela va de pair avec du vent faible. De plus, cela permet de fixer les particules au sol. C’est un peu le même phénomène qui se produit avec le brouillard qui peine à se dissiper depuis la semaine dernière : la pression atmosphérique exercée par l’anticyclone maintient la masse d’air proche du sol. Ce manque de balayage de l’air favorise la stagnation des particules. Enfin, le chauffage commence à se mettre en marche à cette période de l’année, qui est une des sources d’émissions de particules fines.

Mardi, la situation devrait se détériorer. L’Île-de-France serait la plus exposée à cette pollution. Elle toucherait aussi fortement le Grand Est, en Alsace et à proximité des frontières avec la Belgique et le Luxembourg. Les Hauts-de-France ainsi que la Normandie proche de l’embouchure de la Seine seraient également assez pollués.

Les prévisions prévoient actuellement la persistance de l’anticyclone et l’absence de vent pour les jours suivants. Cela pourrait rendre difficile la dispersion des polluants. Si la situation empire, une circulation différenciée pourrait être mise en place. Dans ce cas, la distinction entre les véhicules se fait sur la base des vignettes Crit’air.

 
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