Nouveau projet pour le parking Place d’Armes à Yverdon

Nouveau projet pour le parking Place d’Armes à Yverdon
Nouveau projet pour le parking Place d’Armes à Yverdon

Cela fait 60 ans que les projets échouent concernant la Place d’Armes. En 2019, la Commune (alors à majorité de droite) avait lancé un projet de 1000 places, mais le canton de Vaud avait émis un avis négatif. La nouvelle Commune (à gauche) propose alors 430 places en 2022. Cela provoque une rupture de la collégialité et le lancement d’une initiative populaire, réclamant un retour à 1000 places.

La solution présentée lundi fait office de contre-projet à cette initiative qui a connu un large succès en novembre dernier. Outre la création d’un parking souterrain de 600 places pour les voitures, la Municipalité prévoit 180 places pour les deux-roues motorisés et 250 places pour une station vélo.

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Votez en février prochain

Ce nouveau parking souterrain vise à offrir suffisamment d’espace pour que les clients puissent accéder sans entrave aux commerces du centre-ville, mais également à verdir la surface pour en faire un lieu de rencontre. Il faut « restituer cet espace à la population », ont répété lundi les membres de la Commune.

La balle est désormais dans le camp du conseil municipal. Il devra se prononcer cet automne sur deux avis. Le premier recommande de rejeter l’initiative aux 1000 places, le second demande un crédit de 585 000 francs pour réaliser les études nécessaires au redimensionnement du parking.

Un vote populaire pourrait alors avoir lieu en février 2025 entre l’initiative et le contre-projet. A noter que la Municipalité souhaite, en tout état de cause, consulter ses citoyens en soumettant son contre-projet au référendum spontané.

Trop léger

Pierre Dessemontet a reconnu que ce compromis risquait dans un premier temps de créer des « mécontents ». Mais il a dit espérer une adhésion « à un stade ultérieur », affirmant que la proposition de la municipalité était « la seule voie praticable ».

Les premières réactions ont en effet été mitigées. Contactée par Keystone-ATS, l’ancienne préfète et ex-adjointe Pierrette Roulet-Grin, membre du comité d’initiative, a affirmé que ce projet de 600 places restait « trop léger » et « minimisait » les besoins de la population d’Yverdon et de ses environs. . « Cela ne colle pas », dit-elle.

Pour l’ATE Vaud, le contre-projet de la Commune doit « être encore adapté », notamment pour « réduire au maximum l’empreinte du parking » et augmenter le nombre de places pour vélos. Dans son communiqué, l’ATE demande également que le projet de parking reste « 100% public », alors qu’un accord public-privé était prévu avec le projet précédent.

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Le début d’une longue procédure

Quoi qu’il arrive dans les mois à venir, “c’est le début d’une longue procédure”, a reconnu Pierre Dessemontet. Selon lui, si le contre-projet de la Municipalité venait à passer la rampe, les travaux pourraient démarrer en 2028 « dans le meilleur des cas », tandis que la mise en service serait attendue en 2030.

 
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