en Île-de-France, près de la moitié des 18-29 ans vivent encore chez leurs parents

en Île-de-France, près de la moitié des 18-29 ans vivent encore chez leurs parents
en Île-de-France, près de la moitié des 18-29 ans vivent encore chez leurs parents

Par

Hugo Hancewicz

Publié le

3 juin 2024 à 8h18

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De plus en plus de « Tanguy » ? Là proportion La proportion des 18-29 ans vivant encore chez leurs parents n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Selon les informations de BFMTV, suite à une enquête de la Fondation Abbé-Pierre, 44% des jeunesse en Île-de-France résident toujours dans la maison familiale. Bien que le crise le logement est la principale raison de ce phénomène, certains choisissent de rester chez leurs parents pour sauvegarder argent.

De nombreuses maisons vides

A Paris, un hébergement sur cinq sont vacants, aggravant ainsi la crise du logement malgré les efforts de construction nouveau appartements. En 2020, 262 000 logements ont été inoccupé dans la capitale, selon une étude de l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) publiée en décembre 2023.

Cette situation est exacerbé par les exigences de nombreux propriétaires, qui exigent que les locataires gagnent trois à quatre fois le loyer pour louer un appartement. Un critère à l’exclusion la plupart des jeunes travailleurs. Sans autres garanties, les chances de trouver un logement restent minimes. En Île-de-France, le prix Le prix moyen d’un appartement non meublé dans un logement privé était de 998 euros en 2022, selon l’Observatoire des loyers de la métropole parisienne (Olap).


Retourner chez ses parents, une décision inévitable pour certains

La « tanguysation » de la jeunesse, terme désignant la phénomène jeunes adultes vivant avec leurs parents et popularisé suite du film éponyme d’Étienne Chatiliez (2001), est souvent le résultat de la précarité économique des 18-29 ans. Sophia, par exemple, a dû retour vit avec sa mère à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, après une année d’études à Paris. « Après le lycée, j’ai eu la chance de trouver un logement à colocation pour mes études, mais pour payer le loyer, je devais travailler le soir”, explique-t-elle àActualités parisiennes.

Cette situation s’est avérée être délicat pour la jeune femme, qui n’avait plus le temps de se consacrer à ses études, entraînant selon elle l’échec de son année universitaire. Déterminé à poursuivre ses études sans interruption, Sophia a décidé de revenir vivre chez sa mère à la rentrée 2023, afin de se libérer de son job étudiant et de se concentrer pleinement sur ses leçons. «Je n’avais pas le choix», confie-t-elle.

Vivre chez ses parents : une aubaine pour certains jeunes

À l’inverse, pour certains jeunes adultes, rester chez leurs parents représente un opportunité pour économiser sur les dépenses. C’est le cas de Louis, 24 ans, résidant dans le 6e arrondissement de Paris. «Je vis toujours avec mes parents par choix», nous dit-il. Le jeune homme, qui vient d’obtenir son premier contrat dans un restaurant parisien, n’a jamais voulu quitter le nid familial pour sauver pour ses projets.

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Louis aime un style de vie privilégié. Tout en vivant encore chez ses parents, il nourrit le rêve de « parcourir le monde, un souhait qu’il a toujours eu. » Bien que cette situation soit marginal chez ces jeunes vivant encore chez leurs parents, elle existe pourtant.

« Tanguy », un terme réducteur ?

Olivier Galland, sociologue et directeur de recherche au CNRS et auteur de « Sociologie de la jeunesse » (Armand Colin, 2022), propose une perspective nuancé sur le phénomène des jeunes adultes vivant encore chez leurs parents, souvent surnommés « Tanguy », surnom réducteur selon lui. « A travers ce terme, on pourrait penser que les jeunes ne quittent pas leurs parents parce qu’ils sont paresseux, comme dans le film”, regrette-t-il. «Dès que les jeunes peuvent sortir de chez eux, ils le font», assure Olivier Galland.

En réalité, explique-t-il, les jeunes quittent plus tard le nid familial principalement à cause de extension de leurs études. « Les études prennent de plus en plus de temps, et on observe que le taux de chômage dans cette tranche d’âge a diminué ces dernières années », analyse-t-il. Cela implique un dépendance plus longtemps avec leurs parents, non par choix, mais par nécessité.

Entre autonomie et indépendance

Le directeur de recherche au CNRS pointe également un problème majeur : le coût niveau de logement élevé en Île-de-France. « C’est compliqué pour eux d’accéder à un logement indépendant, souligne-t-il. Cette difficulté économique constitue un obstacle important à leur départ du domicile parental.

Enfin, le sociologue fait également une distinction importance entre « autonomie » et « indépendance » dans le contexte du logement. L’autonomie fait référence à une situation dans laquelle un jeune ne vit plus avec ses parents, mais dépend financièrement deux. L’indépendance, en revanche, implique une totale autonomie financière, y compris dans le domaine financier. paiement de son logement. Olivier Galland invite à une réflexion approfondie sur ces paramètres, car ils révèlent des réalités sociales et économiques complexes qui dépassent largement les stéréotypes associés à « Tanguy ».

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