Un accord entre l’Assurance maladie et l’Académie de Lille permet aux étudiants du Pas-de-Calais d’être soignés malgré les difficultés

Un accord entre l’Assurance maladie et l’Académie de Lille permet aux étudiants du Pas-de-Calais d’être soignés malgré les difficultés
Un accord entre l’Assurance maladie et l’Académie de Lille permet aux étudiants du Pas-de-Calais d’être soignés malgré les difficultés

Les différents partenaires se sont réunis la semaine dernière au Collège Martin Luther King de Calais pour faire le point. – Crédit photo : RADIO 6.

Priscilla Vandeville
07h35 – 3 juin 2024

Garantir l’accès aux soins et aux droits des étudiants, c’est l’objectif de la convention signée il y a un an, en avril 2023, entre les Caisses Primaires d’Assurance Maladie Côte d’Opale et Artois et la direction des services départementaux de l’Éducation nationale du Pas-de-France. -Calais.

Un dispositif qui fonctionne bien, 78 étudiants ont pu bénéficier de cet accompagnement pour l’accès aux droits et l’accès aux soins depuis septembre, dont 32 sur la Côte d’Opale.

Elle permet aux médecins scolaires, infirmiers et assistants sociaux de l’Éducation nationale de prévenir l’Assurance maladie lorsqu’ils détectent des difficultés chez un enfant en quête de soins. Ceci est une aide, un soutien et non un rapport.

Les professionnels saisissent les données sur une plateforme. Hélène Saumitou-Laprade, directrice de la Caisse primaire d’assurance maladie de la Côte d’Opale.

Et pour détecter les étudiants ayant besoin de soins dentaires ou autres, les infirmiers s’appuient notamment sur des entretiens obligatoires ou des visites à l’infirmerie. Cécile Verstraete, infirmière scolaire au collège Lucien Vadez de Calais.

Cécile Verstraete, infirmière scolaire au collège Lucien Vadez de Calais, a recensé une dizaine de cas depuis l’année dernière.

Propos recueillis au micro de RADIO 6 de Priscilla Vandeville. Les parents sont systématiquement appelés par l’Assurance Maladie qui tentera alors de régler la situation pour permettre la prise en charge de l’enfant.

En 2018, une étude menée par la CPAM de la Côte d’Opale révélait que sur 2 100 personnes interrogées, 22 % avaient renoncé à prendre soin d’elles-mêmes ou de leurs proches (raisons financières, mobilité, absence de médecin traitant ou accès à un spécialiste).

 
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