Didier, le « grognard » de cette commune de l’Eure

Didier, le « grognard » de cette commune de l’Eure
Didier, le « grognard » de cette commune de l’Eure

Par

Aurélie Hébert

Publié le

2 juin 2024 à 19h30

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Arcole, Eylau, Wagram ou Bérézina, cela vous dit quelque chose ? Oui, les acteurs de ces célèbres batailles sont réunis dans une pièce d’une maison individuelle à Romilly-sur-Andelle (Eure), en 2024 : une sorte de « grognard ».

Didier Moisant est un passionné de Napoléon depuis plus de 50 ans.

Né à Criquebeuf, il a étudié à Pont-de-l’Arche (Eure). « Je m’ennuyais en classe, j’allais à la bibliothèque, où on me prêtait des livres », explique notre bonapartiste.

« J’ai croisé Napoléon un jour, et je n’ai jamais repris par la suite… D’autant qu’à cette époque-là, on avait des petits objets ou des illustrations publicitaires incorporés dans des fromages ou autres produits laitiers, dont certains concernaient l’empereur, évidemment je les collectionnais tous… »

Denis Moisant

L’addiction de Didier le faisait fréquenter les foires de tout, les salons du jouet ancien. « J’accumulais alors des figurines, de la vaisselle, des bibelots, des livres… A l’époque, un fantassin coûtait 80 francs, un cavalier 120 francs. »

Une partie des centaines de figurines collectionnées par Didier Moisant. ©L’Impartial.

Des centaines de figurines

Des centaines de figurines ornent les vitrines. « Personne n’a le droit d’y toucher à part moi. Ma femme n’a pas accès pour les nettoyer. »

Didier Moisant a également reconstitué la scène des batailles napoléoniennes, en mettant en évidence le bicorne et la redingote (en drap de Louviers). Fan, il a même prénommé une de ses filles Laeticia (ndlr : la mère de Napoléon s’appelait Laetizia), et son cobaye… Napoléon.

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Napoléon est venu à Romilly-sur-Andelle

Didier Moisant aime partager cette passion avec les autres. Il expose notamment au salon toutes collections de Pont-Saint-Pierre (Eure). C’était aussi l’occasion de discuter de l’Empereur français venu à Romilly-sur-Andelle.

» Napoléon aimait la Normandie. Ce fut la première région confrontée à l’ennemi juré, les Anglais ; et nous avions de nombreux ports et industries. »

Denis Moisant

Napoléon est reçu à Rouen (Seine-Maritime) en 1802, il visite Romilly en octobre 1802. « Il est attiré par les forges et la fonderie de cuivre qui fournissaient les tôles de revêtement en cuivre des navires de guerre. »

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