Sanctions alourdies en appel pour le « gang Giulietta » particulièrement actif dans les Deux-Sèvres

Sanctions alourdies en appel pour le « gang Giulietta » particulièrement actif dans les Deux-Sèvres
Sanctions alourdies en appel pour le « gang Giulietta » particulièrement actif dans les Deux-Sèvres

La cour d’appel de Rennes a alourdi ce mardi 29 octobre les peines de prison prononcées le 1er octobre.est July 2024 in Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) against four members of the traveling community of La Montagne, Bouaye and Brains (Loire-Atlantique).

Pas moins de 102 faits de « vol », “tentatives” et de “destruction par des moyens dangereux” dans le Grand Ouest ont été imputés à ce « gang Giulietta », surnom donné par les enquêteurs en raison du nom de la voiture dans laquelle les voleurs se sont introduits pour commettre leurs braquages ​​à la voiture bélier entre décembre 2023 et mai 2024.

En première instance, Mylan Elfrich, Thony Rousée, Stany Toquard et Noé Cormier ont écopé d’un à quatre ans de prison, en plus d’amendes de 4 000 voire 5 000 €. Ils ont également été obligés d’indemniser les soixante-dix parties civiles. Mécontent des peines prononcées, le parquet de Saint-Nazaire a fait appel de ce jugement.

Une « panne technique » sur les Giulietta

Les multiples « voyages » nocturnes effectués en moins de six mois par ces quatre hommes âgés de 20 à 37 ans ont entraîné un préjudice total initialement évalué à un million d’euros, mais entre-temps « réévalué » au double, après prise en compte de la perte d’exploitation. subis par les commerçants : outre le montant des vols, de nombreuses victimes font état de dégâts coûteux.

Le « gang Giulietta » s’en est toujours pris à ce modèle du constructeur Alfa Romeo qui souffrait d’un “panne technique” leur permettant d’ouvrir les portes à l’aide d’une simple boîte. Au bout de quelques semaines, les enquêteurs sont parvenus à anticiper les vols chez les particuliers en « taguant » plusieurs Giulietta pour retrouver la trace des quatre prévenus.

Rapidement, ces voitures terminaient leur voyage dans les rideaux métalliques et les vitrines des magasins : après avoir utilisé «outils», «argent» ou « billets de jeu à gratter »les prévenus y ont mis le feu, selon l’accusation.

Bureau de tabac à Magné

Entre janvier et mai 2024, les quatre ont été actifs en Loire-Atlantique, dans le Morbihan, dans le vignoble nantais, en Vendée, en Mayenne, dans le Maine-et-Loire. Le 20 mai, une Fiat 500 Abarth cabriolet volée en Anjou a été retrouvée à Clazay dans les Deux-Sèvres. Une heure plus tard, la bande a tenté d’enfoncer la porte d’un bureau de tabac à Magné, juste avant qu’un garage automobile de Saint-Pompain ne soit déchargé d’une Giulietta.

Le lendemain, après un détour par la Vendée, les malfaiteurs débarrassent un magasin d’automobiles de Saint-Paul-en-Gâtine de ses tronçonneuses, souffleurs et autres nettoyeurs haute pression.

« Il faut attraper les bons voleurs »

Malgré de multiples géolocalisations, écoutes téléphoniques, saisies de vêtements identifiés par vidéosurveillance, aucun des prévenus n’a osé admettre sa participation aux méfaits. « Nous devons attraper les bons voleurs et attraper les coupables ! »en avait même lancé une devant la cour d’appel de Rennes.

Ce mardi 29 octobre, Mylan Elfrich, le benjamin, a été condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis et avec mise à l’épreuve. Stany Toquard a été condamné à quatre ans de prison, Thony Rousée à cinq ans et Noé Cormier à six ans. Tous se sont vu interdire le port d’arme pendant trois ans et ont été maintenus en prison. Ils ont été défendus dans cette affaire par Mes Loïc Cabioch, Sami Khankan et Pierre-Henri Marteret.

 
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