Le texte, qui a mis des années à venir dans l’hémicycle, devait être voté le 18 juin par les députés. Mais le 9, le Président de la République décide de dissoudre immédiatement l’Assemblée nationale. Le projet de loi a en fait été abandonné, comme d’autres textes législatifs en préparation.
Une terrible déception pour les patients et leurs proches qui réclament la mise en place d’une aide active à mourir pour réduire les souffrances devenues insupportables en cas de maladie grave et incurable.
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Environ 80 personnes favorables à cette évolution, dont l’ancienne députée Modem de la deuxième circonscription, Anne-Laure Babault, étaient présentes ce dimanche, autour de François Bon, le président départemental de l’ADMD17 et d’Olivier Falorni.
La première occasion était un hommage à Loïc Résibois, récemment décédé de la maladie de Charcot, qui avait refusé par militantisme de « s’exiler » dans un pays voisin où le suicide assisté est autorisé. Pour le second, réaffirmer sa volonté ferme de voir le débat parlementaire reprendre, au plus vite, là où il s’est brusquement arrêté cet été. Et sur la base du texte issu des premiers débats parlementaires.
