la liste majoritaire peut « évidemment » gagner, veut croire Attal

la liste majoritaire peut « évidemment » gagner, veut croire Attal
la liste majoritaire peut « évidemment » gagner, veut croire Attal

Comme un mantra, sept jours avant la date limite. La liste du camp présidentiel, nettement derrière dans les sondages par celle de l’extrême droite, peut « évidemment » remporter les élections européennes du 9 juin, a assuré ce dimanche sur France 3 Gabriel Attal. A la question de savoir si la liste de la candidate de la majorité Valérie Hayer pourrait arriver en tête, le Premier ministre a répondu « évidemment », « c’est pour cela que nous nous battons ».

«Quand j’écoute parfois les médias, j’ai l’impression que ce seraient les instituts de sondage ou les médias qui feraient le vote. Si tel était le cas, les Français n’auraient même pas besoin de se déplacer le jour du vote pour déposer leur bulletin dans l’urne”, “de nombreux Français entrent en campagne”, a justifié le chef du gouvernement, venu soutenir Valérie Hayer à plusieurs reprises. occasions lors de réunions.

Lors de sa nomination à Matignon en janvier, Gabriel Attal a été présenté comme « l’arme anti-Bardella », du nom de la tête de liste Rassemblement national Jordan Bardella, contre qui il a débattu la semaine dernière. « Personne ne m’a présenté comme une arme contre qui que ce soit. Le Président de la République m’a nommé et il m’a dit Je vous nomme parce que je veux que vous puissiez prendre les bonnes mesures, mener des réformes pour les Français. Et je me bats » sur l’agriculture, « pour le retour de l’autorité », a-t-il soutenu.

Conscient d’un détournement du débat européen vers une élection pour ou contre la politique du gouvernement actuel, Attal a tenu à le répéter : “c’est une élection européenne qui a des conséquences européennes”, a-t-il encore dit, citant Emmanuel Macron. “Ce qui est en jeu le 9 juin, c’est l’avenir de la France en Europe et (…) c’est bien plus important que tout le reste.”

Voter pour le RN “n’est pas un soutien à l’Ukraine”, ou “si la Russie gagne sur l’Ukraine, ce sera un cataclysme pour le pouvoir d’achat” du fait de la déstabilisation du marché mondial des céréales, “un cataclysme migratoire pour les Français”, a-t-il réaffirmé. . Concluant sur ce point qu’« en soutenant l’Ukraine nous soutenons aussi les Français ».

Il a également estimé que « bien entendu », l’objectif d’un déficit public de 3 % du produit intérieur brut en 2027 serait atteint, et que la France « continuerait à se réformer ».

La France a subi vendredi la première dégradation de sa note souveraine par S&P depuis 2013, l’agence de notation sanctionnant les déficits publics du pays et ne croyant pas à ce stade au rétablissement des comptes promis d’ici la fin du mandat d’Emmanuel Macron en 2027.

 
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