Par
Antoine Grotteria
Publié le
3 novembre 2024 à 13h44
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Une peinture originale et audacieuse à la résonance mondiale. Le 26 juillet 2024, le chanteur Philippe Katerine s’est révélé à l’échelle internationale en interprétant son titre « Nu » habillé de petit tissu, confectionné en Dionysosentouré de fleurs et de fruits et allongé nonchalamment devant un parterre de danseurs, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Une scène apprécié par la majorité, mais fortement critiqué par une partie de la droite et de l’extrême droite, ainsi que par plusieurs pays, comme la Hongrie ou la Russie.
Notoriété accrue
Ce dimanche 3 novembre 2024, l’artiste de 55 ans, auteur d’un nouvel album intitulé Zouzou, a assuré que c’était “le truc le plus fou de (sa) carrière” dans une interview accordée à Dimanche à la Tribune. Une prestation qu’il avait déjà entreprise avec nos confrères de Paris-Matchappelant sa chanson “approprié » et justifiant son interprétation décalée par la volonté de « donner au monde quelque choseinnocent et grotesque« .
Lors du lancement des Jeux Olympiques, Philippe Katerine a été choisi par l’organisation pour interpréter une chanson de son répertoire, recouverte de paillettes, sur un pont sur la Seine. Sur les réseaux sociaux, certains avaient vilipendé ce choix. En cause, une possible référence au tableau de Léonard de Vinci, La Cène. Qu’est-ce que c’était défendu Philippe Katerine, interviewé par le média CNN France. Selon le directeur artistique des cérémonies, Thomas Jolly, « l’idée était de réaliser une grande fête païenne lié aux dieux de l’Olympe», a-t-il déclaré à BFMTV.
Le parti pris a fait sensation. Et participé au mise en évidence du chanteur vendéen. Une lumière très prononcée dont il a ressenti les effets après les JO, pendant ses vacances. “J’entre dans un bistrot, les conversations s’arrêtent”, se souvient-il. Dimanche à la Tribune pour illustrer sa nouvelle notoriété.
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