la maison de la Source fête 50 ans d’engagement en faveur de la protection de l’enfance

la maison de la Source fête 50 ans d’engagement en faveur de la protection de l’enfance
la maison de la Source fête 50 ans d’engagement en faveur de la protection de l’enfance

La Maison de La Source affiche un demi-siècle d’engagement en faveur de la protection de l’enfance, qui a permis à pas moins de 449 enfants de trouver un foyer, un cadre affectif, relationnel et matériel propice à grandir, et de recevoir l’éducation et l’instruction auxquelles chaque enfant a le droit. L’histoire de cette structure est aussi celle d’un président historique, Jean-Luc Navarino, »né avec la maison il y a trente-huit ans« .

Lors de ce bel anniversaire, il est revenu sur une histoire à la fois belle et compliquée, faite de hauts et de bas, mais passionnante. Il est arrivé à un moment difficile, lorsque le ministère de la Santé et des Affaires sociales a voulu fermer le centre parce que l’équipe qui l’avait créé et géré n’était pas à la hauteur en termes de soutien éducatif et financier. .

Sentant la menace, le maire de l’époque, Guy Derbez, s’engage pour sauver l’ouvrage. Un directeur, Michel Preuvot, est recruté, un grand monsieur qui a beaucoup fait pour cette maison et qui a occupé ce poste pendant vingt-deux ans. Il convainc Jean-Luc, issu de l’éducation populaire, de devenir président. Ce dernier a précisé : «Les débuts ont été difficiles, il a fallu regagner la confiance des services sociaux et licencier le personnel puisqu’il n’y avait plus d’enfants.« . Au retour des enfants, ce sont les bénévoles du conseil d’administration qui ont pris le relais.

Il ajouta: “Je faisais la cuisine, d’autres s’occupaient du service éducatif et de la logistique, les conjoints étaient appelés à contribuer« . Il fallut alors recruter du personnel, avec un impact économique important pour la vallée puisque 764 contrats de travail furent signés. Tout recommence mais en 1999, catastrophe, la maison brûle.

Nouveau miracle, la solidarité sauve une fois de plus une situation compromise. Aujourd’hui, même si La Source fonctionne bien, dirigée par le duo composé du directeur Stéphane Marchand et du chef de département Gaël Engelbert, tous deux entrés en tant que jeunes éducateurs, Jean-Luc regrette la complexité administrative et l’uniformisation. “Je ne pense pas que ce soit sur les chemins balisés qu’on trouvera des réponses, mais bien sur les chemins de traverse», a conclu ce grand président qu’Anne-Sophie Étienne, directrice adjointe des solidarités, qualifie de «constructeur« .

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