Une solution technique pour la démolition du pont de Tersac mais le chantier sera complexe

Le 22 février, la tempête Louis traverse le Lot-et-Garonne. Les rafales de vent font rage sur la ligne SNCF entre Montauban et Agen. Une barrière s’envole. La circulation routière est perturbée.

Le pont de Tersac situé sur le canal latéral à Meilhan-sur-Garonne est également concerné. Un platane s’effondre sur la structure. Depuis ce jour, et face au risque réel d’effondrement, toute circulation est coupée, ce soir sur le pont géré par Val de Garonne Agglomération (VGA) ou sur le canal dont les Voies navigables de France (VNF) sont aux commandes.

343 000 € TTC pour le démolir

« Une étude technique a d’abord attesté l’obligation de détruire l’ouvrage, les dégâts étant trop importants pour envisager des réparations », rappelle VGA.
Un rapport d’expertise technique relatif à la démolition et à la reconstruction du pont a été rendu public vendredi 31 mai.

Selon l’agglomération de Marmande, cela permet d’avancer sur le choix des solutions techniques pour le démolir. Celle qui serait la plus appropriée « en termes de délai et de sécurité » consiste à installer un tapis de matériaux sous l’ouvrage et à détruire le pont en le faisant s’effondrer sur le tapis positionné au fond du canal préalablement drainé. Le coût de cette opération est estimé à 343 000 TTC.

Mais, prévient VGA, « le calendrier de démolition ne pourra être tenu que si nous parvenons très rapidement à un accord de la compagnie d’assurance de VNF sur l’indemnisation globale (démolition et reconstruction à l’identique).

En tout cas, ce projet s’annonce complexe. Avec un terrain en pente, la présence d’arbres, la proximité de la route départementale 116, la topographie des lieux nécessite une réelle attention. À cela s’ajoutent les contraintes liées aux réseaux de télécommunications, de fibre et d’électricité. Il y a deux lignes moyenne tension (HTA) qui doivent être déplacées. Enfin, il sera nécessaire de drainer le canal lors de certaines phases.