Pourquoi la Nièvre est-elle le 3ème département où l’immobilier est le moins cher de France ? – .

Les prix de l’immobilier dans la Nièvre sont plus de deux fois inférieurs à la moyenne nationale. Même près de Nevers, les candidats à leur premier achat immobilier peuvent trouver un logement dans les limites de leur (petit) budget.

Avec un prix moyen au mètre carré de 1 062 € (Source Fnaim janvier 2024), la Nièvre figure sur le podium des départements les moins chers de France. Pour rappel, la moyenne nationale, hors région parisienne et Outre-mer, est de 2 469 €/m2.

Quant à l’évolution des prix sur un an, elle suit fidèlement la tendance nationale, à -0,1%. Plus qu’un déclin généralisé, c’est bien d’une stabilisation globale dont il faut parler.

Dans la Nièvre, la hausse enregistrée sur les cinq dernières années et donc en incluant l’épidémie post-Covid est un peu inférieure à la moyenne nationale, +13,5% contre +17,5%. Tout cela fait que les primo-accédants ont ici plus de facilité qu’ailleurs à concrétiser leur projet. La fourchette des budgets constatée par les professionnels est logiquement assez faible, entre 90 000 € et 170 000 € dans la grande majorité des cas.

À Nevers

Si ce n’est pas la plus courante, la demande des primo-accédants peut concerner un appartement en centre-ville. A Nevers, les prix sont naturellement plus élevés que dans le reste du département, mais ils restent raisonnables. Pour un petit appartement, le ticket d’entrée peut être inférieur à 50 000 €. Cela peut servir de base pour un futur achat plus important. Un T2, dans un quartier un peu excentré, comme Le Banlay-Moulin à vent par exemple, se négocie autour de 45 000 €, pour un prix au mètre carré à peine supérieur à 1 100 €. Mais dans les quartiers populaires comme Victor-Hugo ou Saint-Genest La Butte, le prix peut approcher les 2 000 €/m2, ce qui sert aujourd’hui de plafond au marché. Ce n’est pas forcément l’emplacement le plus simple pour les primo-accédants.

Un pavillon des années 1970 à 170 000 €

Pour une maison individuelle, cette clientèle, souvent contrainte par des difficultés de financement, sera probablement contrainte de s’éloigner un peu. En dehors de Nevers, il n’est pas rare de trouver des pavillons des années 70 autour de 170 000 €. En sous-sol (et donc sans accès direct au jardin) ou avec des travaux à prévoir, ils peuvent même bénéficier d’une décote plus importante.

Un peu plus loin, dans un rayon de 15 km autour de Nevers, pour le même type de budget, les primo-accédants pourront acquérir une jolie maison d’une centaine de mètres carrés, avec un terrain agréable.

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Ils peuvent également opter pour une maison de ville, dans l’une des nombreuses communes rurales de la région. Mais là, le DPE n’est peut-être pas très flatteur et il y aura des travaux à prévoir. Au-delà du quart d’heure de route pour rejoindre leur lieu de travail, les primo-accédants déclinent généralement.

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L’avis de l’expert : Sébastien Fromager, Agence Re/max Platinum

Où sont les primo-accédants dans le département ?

On a l’impression qu’elle revient un peu en ce moment. De nouvelles opportunités de financement s’offrent notamment à eux. En 2024, le nouveau prêt à taux zéro sera mis en place. Les conditions de ressources ont été élargies et les montants finançables ont augmenté. Cela redonne du pouvoir d’achat aux primo-accédants. Il y a bien une contrainte sur les travaux à réaliser, mais elle est moins contraignante qu’avant.

Quelle est la demande de ces primo-accédants ?

En général, ils sont fixés sur une petite maison en périphérie de Nevers. Ils ne sont pas très intéressés par les appartements en ville. Ils pensent souvent à l’avenir et regardent donc la présence d’écoles, d’entreprises et du tissu associatif de la commune où ils vont acheter. C’est une clientèle qui a des critères précis et il y a un vrai travail d’accompagnement à faire avec elle pour que son projet rentre dans son budget.

Ont-ils intérêt à attendre une véritable baisse des prix et des taux ?

Non, vous n’êtes pas obligé d’attendre si vous avez un projet. Les taux se sont stabilisés. Quant aux prix, ils ne s’effondreront pas car le marché est sain et non spéculatif dans le département. Les vendeurs doivent s’adapter à la demande pour vendre, mais c’est déjà le cas.

Ce contenu éditorial vous est proposé par l’un de nos partenaires. La rédaction de Centre France n’a pas participé à sa conception.

 
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