défis à relever dans le Trégor-Goëlo

défis à relever dans le Trégor-Goëlo
défis à relever dans le Trégor-Goëlo

Le déficit de main d’œuvre est le premier constat clair du rapport 2023 établi par les Maraîchers d’Armor. La coopérative maraîchère regroupe 475 producteurs du Trégor-Goëlo. “C’est aussi le premier obstacle à la production”, assure son président Gilbert Brouder, depuis le siège de Paimpol.

Le secteur représente environ 3 000 emplois directs et indirects et « il nous en manque une centaine, dans les exploitations agricoles ou dans les stations de conditionnement ». Dans la question ? Problèmes de logement. Et la mobilité. Certains producteurs n’hésitent plus à chercher des solutions d’hébergement. Et une navette de transport existe désormais depuis Lannion. Créé en partenariat avec la Mission locale (Ajoca), il est reconduit pour 2024 et dessert les exploitations agricoles du territoire de Kermaria-Camlez-Plougrescant. « C’est complet, la maquette est pertinente », constatent les responsables. Reste à pérenniser l’opération. A ce titre, la coopérative « espère l’apport des fonds Leader cette année ».

Problèmes de prise

L’échéance du 1er janvier 2025 pour chauffer les serres avec des énergies renouvelables est inquiétante. “Aucun producteur ne restera bio s’il reste tel qu’il est”, estime le président. À l’entendre dire, même les banques, qui faisaient pression pour le bio, ne prêteront pas.

Les producteurs sont également de plus en plus contraints de vendre leurs produits via les circuits conventionnels. Avec des déficits évidents, face à des baisses de consommation et à une concurrence « insoutenable » des importations, difficilement soumises « aux mêmes normes ou coûts de production ».

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Les fraises ne représentent qu’une infime partie (410 t) d’une production annuelle essentiellement végétale (160 000 t). (Le Télégramme/Nicolas Salles)

C’est le dernier « point noir » et pas des moindres : 135 producteurs ont plus de 55 ans. Et malgré une « dynamique d’installation actuelle qu’on n’espérait même pas, il y a beaucoup de travail à faire de ce côté-là », indique la réalisatrice Anne-Marie L’Aminot. Pour la coopérative, la solution serait un meilleur accompagnement. Un poste de chargé de mission a été créé dans cette optique. Sa tâche ? Accompagner au plus près les candidats dans la « course du combattant » que peut représenter une cession ou une reprise.

#Français

 
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