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Le commissariat n’a pas été « assiégé »

Le commissariat n’a pas été « assiégé »
Le commissariat n’a pas été « assiégé »

A lire la presse nationale, Cahors était, ce lundi, en proie au chaos et à la violence. Cahors a-t-elle été témoin de ses premières émeutes ? « Nous ne sommes pas du tout dans ce contexte-là », rassure le commissaire Philippe Surlapierre. Alors, quels sont les faits ? En début de soirée de lundi, plusieurs individus se sont effectivement rendus au commissariat de Cahors. Il s’agissait bien de proches des victimes qui, poussés par une colère peut-être légitime, voulaient en découdre avec les prévenus. Ce qu’ils contestent formellement aujourd’hui : « Nous voulions savoir s’ils étaient vraiment là et ce qui allait se passer », nous a confié l’un des membres du groupe, qui a pris une batte de baseball (la seule et unique d’ailleurs dans cette histoire).

Six personnes, folles de colère et de chagrin

Alors, combien y en avait-il ? Une vingtaine, selon certains confrères. Plus prudemment, et selon nos informations, nous avons précisé qu’ils étaient moins d’une dizaine. Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’ils étaient six. Par ailleurs, une Source proche du dossier, qui a pu examiner les images des caméras de vidéosurveillance, nous a confirmé que personne n’était cagoulé.

Y a-t-il eu une tentative d’effraction dans le commissariat ? Y a-t-il eu des coups et des échanges entre groupes armés qui ont « assiégé » ou « encerclé » – selon certains médias – le dernier bastion de civilisation que représente le commissariat de la ville ? « Il n’y a eu aucun contact, aucune violence. Ils n’ont pas endommagé le commissariat et il n’y a eu aucune tentative d’intrusion. Ils ont été tenus à distance à l’extérieur par des policiers, qui ont eu le temps de mettre un dispositif en place”, confirme le commissaire Philippe Surlapierre.

Événements de rassemblement

Voilà, l’histoire : six personnes, folles de colère et de chagrin, qui se présentent, sous le coup de l’émotion, aux portes d’un commissariat. Avec bien sûr une batte de baseball, qui est, pour l’anecdote, fracassée contre un poteau. La rage d’un proche, parti sans commettre de violence contre personne. Ce qui n’empêche pas la situation d’être problématique : « Cela reste inacceptable. Il faut laisser la justice faire son travail en paix. Les deux auteurs [avaient] été arrêté. Il n’y avait aucune raison pour ce rassemblement», confiait le commissaire Surlapierre quelques jours plus tôt à La Dépêche.

Une information judiciaire est ainsi ouverte pour faits de rassemblement.

 
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