Sur un mois, les prix à la consommation augmenteraient de 0,2 % en octobre 2024 (après -1,2 % en septembre).
Dans un rapport publié ce jeudi, l’Insee confirme que, sur un an, les prix à la consommation augmenteraient de 1,2 % en octobre 2024, après +1,1 % en septembre. Sur un mois, selon ces estimations provisoires, les prix ont augmenté de 0,2% en octobre après une baisse de 1,2% en septembre.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet des comparaisons entre pays européens, a augmenté de 1,5% en octobre après 1,4% en septembre. Sur un mois, il augmenterait de 0,3% après -1,3% le mois précédent.
Cette « quasi-stabilité » de l’inflation serait due à un « ralentissement des prix des services et à une baisse moins marquée de ceux de l’énergie sur un an qu’en septembre ». Les prix des produits manufacturés, alimentaires et du tabac évolueraient sur un an à des rythmes proches de ceux du mois précédent.
Pénaliser l’inflation en dessous de 2%
Sur un mois, la légère hausse des prix serait liée à la hausse de ceux de l’énergie (principalement ceux des produits pétroliers et gaziers), des prix des produits manufacturés (notamment ceux de l’habillement et des chaussures), des prix des services (notamment des transports) , et les prix des produits alimentaires (surtout les produits frais). Les prix du tabac devraient être stables par rapport à septembre.
En octobre 2023, l’inflation sur un an était encore de 4%, rappelle l’Insee. La BCE a récemment assoupli sa politique monétaire, avec trois baisses de taux d’intérêt depuis juin. L’inflation en France est désormais nettement inférieure à l’objectif de 2% privilégié par l’institution.
En septembre, il était de 1,7% dans la zone euro, ce qui a amené le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, à déclarer ce mois-ci que « le risque de rater durablement notre objectif par le bas existe désormais autant que celui de le dépasser ». » : une inflation inférieure à 2 % est considérée comme préjudiciable à la croissance économique.