Dordogne. Les carrières à Thiviers dépendent du train

Dordogne. Les carrières à Thiviers dépendent du train
Dordogne. Les carrières à Thiviers dépendent du train

Par

Alexandre Merlingeas

Publié le

27 mai 2024 à 7h18

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Le président de Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, n’avait pas amené le soleil avec lui le 14 mai pour sa visite dans le nord de la Dordogne. Cela a commencé avec l’inauguration de la nouvelle installation de tri laser de l’entreprise Imerys, à Saint-Jean-de-Côle, s’est poursuivi aux carrières, puis à l’abattoir de Thiviers, avant de finir à l’entreprise Til, à La Coquille.

C’est donc le site du Planeau à Thiviers que s’est rendu le président de la Région, l’un des nombreux lieux exploités par le groupe. Carrières de Thiviers et ses filiales. Ici, on extrait du grès de bonne qualité avec un savoir-faire reconnu. Il sert à produire des granulats utilisés principalement comme couche de roulement pour les routes et autoroutes du grand Sud-Ouest. La roche permet également de fabriquer du béton prêt à l’emploi pour le secteur du BTP, des travaux publics, et même des particuliers.

Doubler le transport ferroviaire

L’entreprise a des projets de développement ferroviaire vers la Dordogne et Bordeaux. Xavier Otero, président du directoire de la société, a expliqué à Alain Rousset les volontés du groupe en la matière. Actuellement, le site de Thiviers expédie à lui seul 400 000 t vers la Gironde et 100 000 t vers l’ouest de la région. Dordogne et Libourne. 36 % des chargements de la métropole girondine sont acheminés en train via des navettes, d’avril à octobre.

Les dirigeants d’entreprises souhaitent que cette part du mode ferroviaire double pour atteindre 65 ou 70 %. Le gain est estimé à 31 millions de tonnes-kilomètres, soit une économie de 2 600 à 2 800 jours-camion par an. « Cela représente une réduction du nombre de camions à Thiviers »a noté le leader.

Pour cela, il faudrait développer une plateforme de transit entre Montpon-Ménestérol Et Bordeaux pour augmenter les capacités de stockage. « Cela permettrait de raccourcir nos distances et de redistribuer Bordeaux et le secteur Libournais, l’ouest de la Dordogne et l’est de la Gironde. Actuellement, nous y allons chargés et revenons vides »a expliqué Xavier Otero.

Deux sites sont susceptibles de permettre ce développement : à Moulin-Neuf, propriété du groupe, et à Abzac (33), qui appartient à la SNCF. Le protocole d’accord du projet de financement des études et travaux du Moulin-Neuf était estimé entre 850 000 et 1 million d’euros, avec une aide de 40 % de l’État et de 20 % de la Région. Le site dispose d’une bonne capacité de stockage de 7 ha mais pose des problèmes d’accessibilité.

A lire dans Réussir le Périgord à partir du 17 mai 2024

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