Il a été accusé du meurtre d’un militaire tchadien

Il a été accusé du meurtre d’un militaire tchadien
Il a été accusé du meurtre d’un militaire tchadien

Pierre-Olivier K., adjudant de l’armée française, a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Fresnes le 19 mai. Il était en détention provisoire depuis quatre jours, accusé du meurtre d’un militaire tchadien qui s’est produit au Tchad en septembre 2023. Le militaire, qui clamait son innocence, avait tenté d’alerter ses proches et la justice sur son état de détresse.

Faits

Le 5 septembre 2023, Pierre-Olivier K., en mission au Tchad, est convoqué par un militaire tchadien pour une consultation médicale. Comme le rapporte Le Parisien, selon sa version, le militaire l’a soudainement attaqué avec un scalpel et il n’a eu d’autre choix que de réagir en tirant avec son arme de service. Le militaire tchadien est décédé des suites de ses blessures.

Une enquête controversée

L’enquête menée par les gendarmes de la Provôté a mis en doute la version de Pierre-Olivier K. Les experts ont montré que les blessures de l’infirmière étaient compatibles avec une automutilation et que le militaire tchadien n’était porteur d’aucune trace de sang. De plus, le profil génétique de Pierre-Olivier K. était le seul retrouvé sur le scalpel.

Un soldat affaibli

Pierre-Olivier K. souffrait d’un stress post-traumatique sévère depuis sa mission au Mali, état qui s’est aggravé après les événements du Tchad. Il a été suivi par un psychologue et hospitalisé en service psychiatrique à son retour en France.

Mise en accusation et incarcération

Malgré ses états de service et son état de santé fragile, Pierre-Olivier K. est mis en examen pour meurtre et incarcéré à la prison de Fresnes le 14 mai. Quatre jours plus tard, il se suicide dans sa cellule.

Questions sans réponse

La mort de Pierre-Olivier K. a suscité l’incompréhension et la colère de ses proches et de ses camarades de l’armée. Ils dénoncent les conditions de son incarcération et s’interrogent sur les raisons du meurtre du militaire tchadien. Une expertise psychiatrique avait été ordonnée mais n’a pu être réalisée avant son suicide.

 
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