des chasseurs du Lot-et-Garonne veulent rencontrer le président de la République

des chasseurs du Lot-et-Garonne veulent rencontrer le président de la République
des chasseurs du Lot-et-Garonne veulent rencontrer le président de la République

l’essentiel
Vendredi 24 mai, les chasseurs d’alouettes ont obtenu rendez-vous avec le préfet du Lot-et-Garonne. Ils ont demandé à rencontrer le président de la République afin qu’il reconsidère l’interdiction des chasses traditionnelles à l’alouette, annoncée début mai.

Une délégation s’est présentée à la préfecture du Lot-et-Garonne, à Agen, ce vendredi 24 mai. En cause, leur mécontentement après l’interdiction de la chasse traditionnelle par le Conseil d’Etat. Lundi 6 mai, le Conseil d’État a en effet décidé d’annuler définitivement les décrets qui autorisent les pantes et matoles dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde et le Lot-et-Garonne. L’audience du jugement était prévue le jeudi 4 avril.

Une décision que n’accepte pas Laurent Vicini, président de la fédération départementale des chasseurs : « Nous sommes en train de laisser derrière nous toutes nos traditions et d’anéantir le monde rural. Nous ne faisons de mal à personne, nous demandons juste de pouvoir chasser sereinement. Ils ont ainsi eu rendez-vous avec le préfet. L’objectif de cette rencontre, obtenir un rendez-vous avec le président de la République.

“Les animaux ne les intéressent pas”

Concrètement, les chasseurs d’alouettes peuvent désormais chasser exclusivement au fusil ou à la race. « Nous sommes méprisés. Des lettres ont été envoyées sans réponse. Ce n’est pas acceptable», poursuit Laurent Vicini.

Pour eux, ils sont victimes de plusieurs associations dites « écologistes ». « Sous prétexte qu’il existe d’autres voies, il faut éliminer les traditions. Nous ne laisserons pas cela arriver, ils existent depuis des siècles, déplore le président. Aucune étude n’a jamais été réalisée pour voir si la population se porte mieux puisque nous ne les chassons pas. Les animaux ne les intéressent même pas. Ils sont une centaine à chasser dans le département.

Autres actions prévues

Dans cette dynamique, les chasseurs nous assurent et jusqu’à nouvel ordre : « Nous suspendons toute transmission des données de récolte et de dégâts du gros gibier aux services de l’État ; nous suspendons toute transmission des données Sylvatub aux services de l’Etat. État; toute participation aux commissions administratives du Sylvatub est suspendue. En d’autres termes, ils retiendront des informations.

« Concernant la tuberculose bovine, au niveau des blaireaux, eh bien, on fera de la rétention. Nous ne donnerons aucune donnée. Il en va de même pour les échantillons de sangliers », assure Laurent Vicini. Un bras de fer qui continue et pourrait se durcir.

La peur des chasseurs se tourne également vers le palombe au sein de ces associations. « C’est aussi une chasse traditionnelle, elle est donc elle aussi menacée. Si nous perdons définitivement l’alouette, cela finira mal. Pour le ramier, nous sommes 6 000, ce sera pire. D’autres actions, encore secrètes, sont prévues dans les jours à venir.

 
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