L’explosion dont les Capitals avaient peut-être besoin

La formation de Patrick Scalabrini s’accrochait à une mince avance de 2-1 en 7e ronde lorsque l’attaque québécoise s’est enflammée. Les Capitals se sont éclatés aux dépens du releveur cubain Andrew Cespedes, enregistrant 9 points sur 7 coups sûrs.

Au total, 13 frappeurs se sont présentés au bâton dans la manche, un moment de joie qui pourrait donner confiance à certains joueurs après une fiche de 2-4 lors des six derniers matchs.

Le retour de flamme offensif a « fait du bien » au moral des troupes, notamment avec la défaite déchirante de la veille, essuyée en prolongation. «Avant le début du match, Pat nous a dit qu’il voulait nous voir nous amuser», raconte l’auteur de 4 des 11 points, Anthony Quirion. C’est encore le début de l’année, mais je pense que les gars ont répondu à l’appel.

“Pour le moral, c’est bien que les gars aient pu générer de l’offensive comme nous le pensons.”

— Anthony Quirion

Le début de quelque chose?

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Anthony Quirion a produit quatre points jeudi soir. (Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

Assis à côté de lui lors de la conférence de presse marquant la fin de la série contre les Miners, le manager hochait la tête tout en écoutant parler son concitoyen de l’Estrie.

«Ça peut arriver, on peut faire une très bonne séquence, on l’a vécu l’an dernier», souligne Scalabrini. Quand la confiance devient contagieuse, quand la foule embarque, elle devient le amusant Pas mal.”

Bradwell solide

La « révélation » de ce début de saison pour les Capitals, le lanceur James Bradwell, est tombé amoureux de l’ambiance du Stade Canac en obtenant son premier départ de saison, un deuxième en carrière dans la Ligue Frontier du baseball indépendant.

Le natif de la Colombie-Britannique a très bien fait, avec trois coups sûrs et trois buts sur balles en six manches de travail.

«Il a connu un début de match plus difficile, mais sans donner de coup sûr, sans se faire toucher», a relevé le manager québécois à propos du Canadien de 25 ans. C’est un enfant qui a un matériel dominant, il est vraiment impressionnant en ce moment.

“Il a tout ce qui est désiré et recherché pour le baseball affilié.”

— Patrick Scalabrini

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Le manager du club, Patrick Scalabrini. (Le Soleil, Patrice Laroche/Le Soleil, Patrice Laroche)

Très excité, peut-être trop

Accroché aux lèvres de Scalabrini sans comprendre un seul mot de ce qu’il disait en français, le « mauvais beau produit » des Capitales n’a que de bonnes choses à dire de sa nouvelle organisation, lui qui a joué avec les Aigles de Trois-Rivières en 2022 et 2023.

«J’étais vraiment, vraiment excité de commencer. C’était seulement ma deuxième titularisation en championnat, je n’avais pas vraiment d’attentes particulières, je voulais juste m’amuser et jouer au ballon. C’est excitant de lancer ici », a résumé Bradwell, saluant la culture gagnante des doubles champions en titre.

Les 2 324 spectateurs présents au stade Canac jeudi sont repartis heureux, mais ils en ont vu de toutes les couleurs face aux Sussex. Tentatives de but volées ratées, violation de la règle de numérotation, il y en avait pour tous les goûts, pas toujours des plus raffinés.

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Il faisait beau jeudi au stade Canac.

(Caroline Grégoire/Archives Le Soleil)

« Gagner la première série était très important pour nous, mais ce n’était pas du bon baseball, nous n’avons pas bien joué », a admis Patrick Scalabrini. Le spectacle était intéressant par moments, mais j’avoue que c’est plutôt brouillon depuis quelques jours. J’ai hâte que ce soit un peu plus propre, disons ! »

Les Capitals entameront une nouvelle série contre les Tri-City ValleyCats vendredi soir.

Ils ont dit :

Patrick Scalabrini sur les deux tours Thibault Mercadier en relève : « Nous étions heureux de le voir célébrer son premier retrait professionnel en trois buts. Il s’est un peu reproché d’avoir lancé un peu trop de ballons lors de ses premiers matchs, mais il a bien récupéré aujourd’hui. Tout le monde est content!”

Anthony Quirion (2 en 4) sur les supporters québécois : «Mes colocataires, Marc-Antoine Lebreux et Kyle Crowl, m’ont tellement fait l’éloge du stade que cela n’avait aucun sens. Mes attentes étaient vraiment grandes, je me demandais si ce n’était pas exagéré. En fin de compte, mes attentes n’étaient pas assez élevées, ce n’était même pas proche. Les fans, le son, c’est incroyable !

 
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