Par
Alexandre Brosseis
Publié le
23 mai 2024 à 17h51
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“Faites-moi du café, s’il vous plaît.” » Les portes de Pare-buffle, a Lalleu (Ille-et-Vilaine), sont ouverts depuis deux heures.
Le lendemain long week-end de Pentecôtel’établissement est toujours plein.
Accoudés au bar, quatre clients fidèles se désaltèrent. Des boissons chaudes pour certains, des boissons gazeuses et un verre d’alcool* pour les autres.
Ille-et-Vilaine : ce bar fait vivre cette petite ville
Derrière son bar, le le responsable s’occupe du service. Il s’appelle Vincent Aubry. L’homme de Liffré (Ille-et-Vilaine) ars’est saisi de l’affaire dans la main LE Vendredi 19 janvier 2024, un an après la clôture de celui-ci par les anciens propriétaires.
«C’est ma troisième entreprise. j’ai déjà eu a dirigé deux bars-brasseries à Rennes (Ille-et-Vilaine) il y a quelques années», a déclaré cet habitant de Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), sur tous les fronts.
Et pour cause : ceci » Champion de France de fléchettes »un sport qu’il pratique « depuis vingt ans » et qui a nommé son bistro en référence au centre de la cible de la fléchette (le taureau), n’est pas qu’un simple serveur.
Bar, épicerie, dépôt de pain…
Dans cet immeuble d’une superficie de 170 m2, on peut évidemment trinquer. Mais aussi acheter des produits frais à l’épicerie, pain, retirer de l’argent, déposer un colis, jouer à des jeux d’argent*, faire une partie de billard… mais aussi affronter un proche au baby-foot ou défier quelqu’un à une partie de fléchettesoù deux cibles électroniques et une traditionnelle sont installées dans une salle dédiée.
Toutes ces activités, réunies sous un même toit, font vivre le village. Et dans cette ville de 570 âmeson y prend goût.
« L’endroit est convivial et le propriétaire est un homme d’affaires. J’aime venir ici », assure Patricia, une tasse de café à la main, discuter avec Laura.
C’est d’ailleurs au Bar à Bull que les deux femmes se sont rencontrées.
« Nous nous étions déjà croisés, mais c’était en je fréquente ce nouveau bar que nous avons noué une amitié », confirme Patricia, qui connaissait l’endroit grâce à son maril’un des célèbres joueurs de fléchettes. Ils sont une vingtaine à s’entraîner chez Vincent Aubry.deux fois par semaine, sans compter les matchs du jeudi et du vendredi.
Des clients fidèles… Et heureux
« Ce lieu est un véritable lieu de socialisation. Il n’y en a jamais eu un comme ça auparavant », assure-t-elle.
« Nous créons un lien avec les habitants de la commune et de ses environs » apprécient ceux qui « viennent souvent prendre un café » les mardis et vendredis matins, parfois en compagnie de leurs enfants.
« Chez Vincent, c’est mon réseau social », confie Babasse, un habitué. ” On y rencontre des gens sympas », certifie ce père de famille en buvant une bière.
“Je vis à trois kilomètres du bar. Avec mes amis, c’est notre base. On y vient avec plaisir», raconte-t-il, juste avant de trinquer avec son ami, surnommé «Kéké».
Il met également en avant le côté « convivial » de l’établissement. ” Le Bull Bar est un lieu de rencontre et d’échange. On s’y sent bien »confie celui qui interpelle” trouver une place de parking le vendredi soir pour se garer, il y a tellement de monde. »
Pizza jeudi et vendredi soir
Car en fin de semaine, Vincent Aubry met le paquet. ” Les jeudis et vendredis soirs, Je propose des pizzas qui sont faites sur place”, informe cet ancien employé d’une fromagerie râpée, qui souhaitait reprendre une entreprise “à la campagne” depuis “cinq, six ans”, mais qui a été freinée par “la crise sanitaire”. » .
Celui qui diffusera Euro 2024 de foot et le Jeux Olympiques de Paris 2024 sur grand écran semble avoir trouvé la recette gagnante.
Projets annoncés
Pour le moment, l’établissement cartonne. Je savais où j’allais, mais je ne m’attendais pas à un tel résultat. J’ai une soixantaine de clients par jour, et j’ai déjà vendu jusqu’à 117 pizzas en deux jours.
De quoi permettre au manager de accumuler de l’argent, pour embaucher un pizzaiolo et préparer l’avenir en toute sérénité. «Je souhaiterais proposer une offre de restauration le midi», annonce le quadragénaire, qui a repas déjà organisés lors de soirées animées.
« Toutes ces activités demandent beaucoup de travail », concède Vincent Aubry. «Mais je suis passionné. Cela me pousse à continuer.
Nous quittons l’établissement à 11h, ce mardi 21 mai 2024. Le propriétaire a encore quelques verres à servir, puisque le bar reste ouvert « jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne ». » C’est à dire jusque tard dans la soirée.
Alexandre BROSSAIS avec Louise GUILLON (stagiaire)
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