six mois de prison

six mois de prison
six mois de prison

Ils se sont rencontrés sur un réseau social. D’origine russe, elle est venue vivre en France à l’été 2023. Et s’est installée chez lui, aux Rousses. Après plusieurs mois de paix, la relation a tourné à la violence dans la nuit du 16 au 17 mai. Et c’est pour violences sur conjoint que ce dernier a comparu ce mardi devant le tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier. Là, il explique que « la veille de l’incident, il était rentré fatigué. Le ménage n’était pas fait, j’avais des problèmes financiers, j’étais fatiguée, son chat m’énervait et je la soupçonnais d’avoir un amant… »

Un habitué avec des couteaux

S’ensuit une série d’insultes, une gifle et le retrait d’un couteau avec lequel il « frotte » son avant-bras… Pour lui, ce geste est habituel. Parce qu’il est broyeur de métier. Elle fabrique des gilets pare-balles et des boucliers pour les forces spéciales suisses. Et, pour vérifier si ses couteaux coupent bien, il les teste sur son avant-bras. Non pas pour planter mais juste pour vérifier leur netteté. Comme il avait “un peu bu”, ce geste, il l’a donc reproduit sur sa compagne qui lui avait avoué son intention de partir.

Cette dernière avait réussi à s’isoler et, en raison de la barrière de la langue, avait appelé un ami à Moscou pour l’informer de la situation et des violences qu’elle venait de subir. En pleine nuit, il contacte les autorités françaises et l’alerte est transmise à la gendarmerie de Saint-Claude. Qui l’avait mise en sécurité et avait interpellé son compagnon plus tard dans la matinée.

Réfugiée chez les parents de son agresseur

Depuis, la jeune femme, totalement isolée et dépendante, s’est réfugiée chez les parents de son agresseur. Devant le tribunal, elle a déclaré qu’« elle ne voudrait pas qu’il aille en prison parce qu’il a la garde conjointe d’un enfant issu d’une précédente union ». Et de confirmer qu'”elle ne veut plus continuer cette relation” et qu'”elle souhaite aller chercher une sœur qui vit en Italie”.

Déjà condamné à deux reprises, il y a quelques années, pour violences conjugales, le prévenu écopera d’une peine de 12 mois de prison, dont six avec sursis et mise à l’épreuve. Les six mois se passeront à domicile avec le port d’un bracelet électronique. Outre les obligations habituelles, il lui est également interdit de rencontrer la victime et de détenir une arme.

Conformément aux obligations légales, les noms des prévenus ne sont pas révélés dans les cas de violence domestique afin de préserver l’identité des victimes.

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV SÉNÉGAL-CONSOMMATION / Le gouvernement annonce une baisse des prix de plusieurs denrées alimentaires – Agence de presse sénégalaise – .
NEXT Mère condamnée à la prison à vie pour infanticide