« La première image à ce moment-là, c’était la montée avec le Nîmes Olympique »

« La première image à ce moment-là, c’était la montée avec le Nîmes Olympique »
« La première image à ce moment-là, c’était la montée avec le Nîmes Olympique »

L’ancien directeur sportif du Nîmes Olympique, aujourd’hui chef de la direction sportive d’Angers SCO, vient de réaliser l’exploit d’une nouvelle montée en Ligue 1 avec son équipe, quelques années après avoir vécu la même aventure à Nîmes. Entretien.

Objectif Gard : Qu’avez-vous ressenti lors de l’officialisation du retour d’Angers en Ligue 1 ?

Laurent Boissier : Comme vous le savez, j’ai été expulsé en deuxième période. J’ai donc suivi la fin du match dans le vestiaire. J’ai eu le temps de revivre toutes les émotions et tous les souvenirs. Par superstition, j’avais décidé de ne pas m’intéresser aux résultats sportifs des autres équipes, mais quand quelqu’un est venu me dire que Saint-Étienne perdait son match, j’ai compris que nous étions en Ligue 1. La première image À ce moment-là En ce moment, c’est le Nîmes Olympique, ma première montée en Ligue 1 après le match contre le Gazélec Ajaccio. Ce sont de grandes émotions. Et j’ai pensé à ma femme et à mes enfants qui ont accepté de tout quitter pour ce projet avec Angers. Finalement, je me suis dit qu’on avait réalisé, avec l’ensemble du club, un véritable exploit car comme chez les Reds, Angers n’avait pas le plus gros budget de Ligue 2 et l’année prochaine, en Ligue 1, on aura probablement le plus petit.

Deux montées en Ligue 1 avec des équipes au budget limité, quelle est votre recette ?

C’est vrai, tu as raison, j’en suis fier. Comme au Nîmes Olympique, c’est l’alchimie d’un groupe, d’un staff sportif et technique. Seul, tu ne peux rien faire. Ce qui a aussi fonctionné, c’est la confiance de mon président, que je remercie encore une fois. Quant au Nîmes Olympique lorsque j’ai choisi Bernard Blaquart, de la même manière, le président a validé notre choix de faire confiance à l’entraîneur Alexandre Dujeux. Nous avons choisi tout le personnel en toute liberté quant au recrutement. Cela n’a pas de prix. Et puis, je voudrais aussi dire que j’ai certainement apporté mon côté sudiste dans cette belle ville d’Angers, que l’on dit douce et calme. Vous me connaissez : je ne suis pas très doux, et encore moins calme. Peut-être que les extrêmes s’attirent…

Etes-vous inquiet pour l’élite avec ce championnat regroupant désormais 18 clubs ?

On aura le plus petit budget de Ligue 1, on affrontera de grosses équipes, dans de grands stades. Mais nous ne nous présenterons pas en victimes. Nous allons jouer notre chance avec courage pour obtenir de bons soutiens en fin de saison prochaine.

« J’ai souffert comme tous les amoureux du Nîmes Olympique »

Je suppose que vous avez suivi la saison difficile du Nîmes Olympique en National. Quelle est votre perspective ?

J’ai regardé tous les matchs en direct car le National jouait vendredi soir. Ce championnat national est très intéressant. D’ailleurs, à l’intersaison, nous avons recruté le meilleur buteur, l’attaquant Esteban Lepaul. Pour revenir aux Crocos, bien sûr j’ai souffert comme tous les amoureux du Nîmes Olympique. Aujourd’hui je suis content et très content de ce maintien. Je souhaite de tout cœur le meilleur pour les prochaines années même si je ne sais pas quand et comment, les choses vont pouvoir évoluer franchement avec cette direction du club.

Lors d’une récente interview dans nos colonnes, Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, nous confiait avoir régulièrement de vos nouvelles. Il vous a appelé ce week-end en pleine foire…

J’ai le maire au téléphone presque tous les mois. Même si je suis parti il ​​y a deux ans, nous sommes restés très proches. C’est un privilège de pouvoir interagir souvent avec lui. Il me tient au courant des nouvelles de la ville et des mises à jour sur mes anciens collègues. Je vais bientôt descendre à Nîmes, nous avons prévu de déjeuner ensemble, j’ai déjà hâte. Tu sais, il compte beaucoup pour moi. Ce qu’il a fait avec Nîmes est exceptionnel. Et je suis heureux et fier que malgré son emploi du temps chargé et ses responsabilités, il ne m’ait pas oublié.

 
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