“Nous allons mélanger des abeilles françaises avec des abeilles allemandes”, en Isère, un échange d’insectes pour sceller 30 ans d’amitié

“Nous allons mélanger des abeilles françaises avec des abeilles allemandes”, en Isère, un échange d’insectes pour sceller 30 ans d’amitié
“Nous allons mélanger des abeilles françaises avec des abeilles allemandes”, en Isère, un échange d’insectes pour sceller 30 ans d’amitié

A l’occasion de la Journée mondiale de l’abeille, et pour célébrer 30 ans d’amitié entre une commune allemande et la ville de Saint-Marcellin, en Isère, une bourse aux abeilles a eu lieu ce dimanche. L’objectif : en apprendre davantage sur les techniques apicoles, mais aussi fabriquer du miel franco-allemand.

Il s’agit d’un échange symbolique de ruches qui a eu lieu entre une commune allemande, Grafing, et la commune iséroise de Saint-Marcellin. Pour célébrer les 30 ans d’amitié entre les deux villes, une rencontre a été organisée au cours de laquelle des abeilles françaises ont été échangées contre des abeilles allemandes.

« Nous allons mélanger des abeilles allemandes avec des abeilles françaises. Cela nous permettra de discuter des techniques respectives, nous discuterons des techniques apicoles qu’ils utilisent en Allemagne et nous ferons de même avec celles que nous utilisons en France, par exemple, en Allemagne, le frelon asiatique n’est pas encore arrivé, ce qui Ce n’est pas notre cas, nous allons donc pouvoir leur transmettre nos techniques de lutte contre le frelon.explique Jean-Nicolas Garcin, co-président de l’ADAV (Association pour le Développement de l’Apiculture au Vinay).

Helmut Thelen est apiculteur en Allemagne. Il est venu avec deux essaims et un seul objectif : transférer une reine française dans l’une des ruches allemandes : « J’ai un grand plaisir à participer au mariage de ces abeilles », confie l’apiculteur.

Mais insérer une reine dans une colonie et la faire accepter n’est pas toujours chose aisée. « De nombreux paramètres doivent être pris en compte, précise Gérard Micoud, membre de l’ADAVles phéromones de la reine et de la ruche doivent être compatibles, par exemple.

La reine est le pilier de la colonie, c’est elle qui assure le renouvellement, elle a donc un rôle essentiel à la survie de l’espèce. Sans cela, il n’y a pas de miel. Certaines ruches peuvent produire jusqu’à 25 kilos par an.

L’objectif de ce rendez-vous des apiculteurs est de produire à terme du miel franco-allemand : « Ce sera sans aucun doute de très haute qualité »conclut Robert Gay-Pageon, apiculteur.

 
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