Par
Manuel Rodríguez
Publié le
17 mai 2024 à 11h57
Voir mon actualité
Suivez La Chronique Républicaine
LE Tribunal correctionnel de Rennes a condamné un jeune homme Pontmain (Mayenne) qui avait commis une série de vols en deux boulangeries de Saint-Georges-de-Reintembault, près de Fougères (Ille-et-Vilaine) et annonce dégradéedistributeur de billets pour voler le contenu.
Effraction chez un couple
Gérard* avait en effet « bu baisse » avant de quitter son domicile de Pontmain pour Saint-Georges-de-Reintembault, le 18 mars 2022 : il est d’abord entré via effraction au domicile d’un couple, vers 00h30, où il avait « cassé » le pare-brise de leur voiture stockée dans le garage.
Mais la propriétaire des lieux ne dormait pas : elle avait entendu « la porte du garage s’ouvrir ». Il lui demande alors « 100 € » derrière la porte, mais elle lui demande en échange de « partir » avant d’appeler le gendarmes.
Puis, ce jeune homme de 24 ans “a attaqué le distributeur” du Crédit Agricole en portant “plusieurs coups” avec sa masse. Il n’a toutefois pas pu « accéder au compartiment contenant l’argent liquide ».
33 kg de canettes et 12 € de bonbons
Cet habitant de Pontmain s’était également introduit dans une boulangerie de la commune, qui avait également emmené “son frère en stage”, où il avait volé “33 kg de canettes de soda”, “12 € de bonbons » et « 75 € » à partir de fond de caisse. Il a ensuite tenté d’attaquer l’autre boulangerie.
Gérard a finalement été arrêté le 23 février 2023, « près d’un an après les événements », a-t-on constaté lors de l’audience : il a alors expliqué qu’il n’allait « pas très bien » à ce moment-là. , qu’il souffrait d’un « grosse dépression » et « beaucoup bu », et donc particulièrement « la goutte ». Il a également été « interné » de sa « propre initiative » au centre hospitalier psychiatrique de Rennes à la même période.
Une autre maison de Saint-Georges-de-Reintembault a été visitée cette nuit-là, mais il a nié y avoir pénétré. Une « trace de quenouilles assez identique » y avait néanmoins été repérée. Hormis les « maisons », le jeune homme a reconnu les faits lors de l’audience du 16 mai 2024.
“Même aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, j’ai beaucoup de regrets”, soupire-t-il.
Nous sommes à Saint-Georges, où tout le monde se connaît, dans une entreprise que fréquentent ses parents et où un de ses frères a fait un stage. J’imagine la honte que ses parents ont dû ressentir.
Enfin, pour sa deuxième conviction, ce jeune de 24 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Il a été spécifiquement acquitté pour les méfaits commis dans une première maison mais reconnu coupable pour la seconde.
*Prénom modifié
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon -.