C’est officiel, un loup a été observé en Gironde

C’est officiel, un loup a été observé en Gironde
C’est officiel, un loup a été observé en Gironde

Dimanche 13 octobre dernier, un grand canidé a été photographié sur la commune de Braud-et-Saint-Louis, en Haute-Gironde, a révélé la préfecture de la Gironde ce lundi 21 octobre dans un communiqué. Selon le préfet, « ces images ont été transmises à l’Office français de la biodiversité (OFB) qui a pu authentifier qu’il s’agissait d’un loup. Auparavant, dans ce même secteur géographique, ou encore le week-end dernier dans le secteur de Cézac, trois cas de prédation sur des moutons ont été signalés : suite aux éléments d’expertise relevés par la direction régionale de l’OFB, la responsabilité du loup n’est pas exclue.

« Ce qui ne présente pas de danger pour la population »

La préfecture rappelle que le loup est une espèce protégée qui ne présente pas un danger pour la population mais pour les troupeaux. L’espèce est connue pour sa grande capacité de dispersion, notamment lors de la phase de recherche de territoire. Sa présence dans le département est néanmoins une première depuis plus d’un siècle.

Face à cette situation, le préfet de Gironde, Étienne Guyoy, a demandé aux services publics de l’État et aux auxiliaires du service public de renforcer la vigilance dans le Blayais (Nord Gironde). Elle invite également les habitants de la zone à signaler immédiatement toute suspicion de prédation sur le bétail (animaux tués avec marques de morsures et consommation fraîche, animaux blessés avec marques de morsures) à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, Service de l’Eau nature : 05 47 30 51. 72 / [email protected] et également toute observation visuelle d’un animal de type lupoïde (loup) au service départemental de l’Office français de la biodiversité : 05 57 74 10 24 / sd33 @ofb.gouv.fr

Bientôt une cellule de surveillance

Il demande également aux éleveurs du secteur de mettre leurs troupeaux, si possible, à l’abri des risques de prédation. Des crédits d’intervention pour le financement de matériels de protection ou d’effarouchement pouvant être mis à disposition des éleveurs victimes de prédations, sont demandés auprès du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.

 
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