Ces données révèlent en effet que le choix d’une alimentation biologique est désormais davantage lié au mode de vie des consommateurs et que les facteurs « revenu » et « éducation » sont moins prédominants dans les profils des nouveaux consommateurs.
Fort de ces données, QuébecBio est heureux de vous présenter trois groupes de consommateurs québécois résolument passés de l’intention à l’action en matière d’achat d’aliments biologiques.
25-44 ans : le bio comme mode de vie
Ce groupe de consommateurs est constitué de jeunes ménages de deux personnes ou plus, avec ou sans enfants, qui appartiennent à la génération Y, aussi appelée « millennials », et qui représentent plus de 4,3 % de la population québécoise. Selon l’analyse des sondages, cette génération adopte plutôt le bio comme élément faisant partie de leur mode de vie actif qui valorise la santé, l’environnement et l’économie locale.
Ainsi, le niveau d’éducation de ces nouveaux consommateurs comprend désormais des études postsecondaires et supérieures, et leurs tranches de revenus se situent entre 25 000 $ et 150 000 $. Cette situation contraste fortement avec ce que l’on observait il y a à peine 10 ans, où une majorité de consommateurs de produits biologiques avaient un niveau d’études universitaire et des revenus élevés.
35-54 ans : de l’intention à l’action
Ce groupe cible comprend les consommateurs réguliers de produits biologiques qui achèteraient 38 % de plus que ces dernières années. Ils font partie de la génération X, représentent 1,1 % de la population québécoise et ont agi avec diligence en choisissant le biologique ! Une fréquence d’achat élevée, malgré un revenu moyen et des obligations financières importantes à cette étape de la vie, caractérise ce profil de consommateur.
Composé principalement de ménages de deux personnes ou plus, avec ou sans enfants, ce groupe de consommateurs aurait des études postsecondaires et des revenus compris entre 50 000 $ et 75 000 $. Là encore, le niveau d’éducation et la tranche de revenus seraient moins déterminants qu’auparavant dans les décisions d’achat de produits biologiques.
Personnes de 55 ans et plus : le bio pour la santé
Les consommateurs plus âgés représentent, quant à eux, 6 % de la population québécoise. Ils constituent donc une cible de choix, d’autant plus que leur pouvoir d’achat est à son maximum et qu’ils privilégient généralement la qualité de vie et la santé. Dans ce groupe proche de la retraite ou déjà à la retraite, l’alimentation biologique représente certainement un atout en termes de prévention santé.
L’enquête confirme que telle est bien la perception des personnes qui font partie de ce grand groupe, puisque les données révèlent que la fréquence des achats est plus élevée dans la tranche d’âge 55-64 ans. En outre, les personnes âgées de 65 ans et plus achètent plus de produits biologiques que les consommateurs de tout autre groupe cible.
Une nouveauté : les hommes investissent davantage dans l’achat de produits bio
Les hommes âgés de 35 à 54 ans dont le revenu familial se situe entre 25 000 $ et 150 000 $ font de plus en plus leurs courses à l’épicerie, une tâche confiée principalement aux femmes dans le passé.
Ce phénomène a des effets positifs sur l’achat de produits biologiques, puisque les hommes de ce groupe achètent régulièrement des produits biologiques et, surtout, sont prêts à payer plus pour ce type d’aliments.
Cela indique clairement que ces hommes d’âge mûr croient également que l’alimentation biologique fait partie d’un mode de vie sain, même lorsque les revenus du ménage sont plus modestes. Il s’agit donc d’une avancée notable pour l’alimentation biologique au Québec.
Bonne nouvelle pour le bio ici
À la lumière de l’analyse de deux sondages, on peut affirmer que les produits biologiques se démocratisent de plus en plus ici et qu’ils ne sont plus seulement l’affaire d’une élite de la société québécoise.
On observe également que de plus en plus de consommateurs prennent en compte les effets de leurs choix alimentaires sur la qualité de vie, la protection de l’environnement et la réduction de l’empreinte carbone.
Il s’agit certainement d’une bonne nouvelle pour les entreprises locales, puisque ces changements dans les habitudes d’achat augmentent la demande pour les produits biologiques québécois, les rendant ainsi plus accessibles à de meilleurs prix. . De plus, cette évolution des habitudes de consommation contribue à assurer la pérennité de nos entreprises.
QuébecBio : l’ingrédient qu’il vous faut !
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