Place Anatole France, verte et piétonne. © Anaïs Mercey – Métropole de Lyon
Piétonne et végétalisée, la place centrale d’Oullins a fait peau neuve dans le cadre des travaux d’extension de la ligne B du métro.
Après des mois de travaux pour amener le métro B à Saint-Genis-Laval, le chantier colossal vient de prendre fin. Parallèlement, la Métropole de Lyon a réalisé plusieurs réaménagements d’espaces publics, notamment au centre d’Oullins. La place Anatole France et ses 8 000 mètres carrés ont notamment été entièrement refaits. Il en va de même pour les rues adjacentes République, Voltaire et Martin et la place de l’église. Un projet démarré en 2019 avec une première phase de concertation, suivie d’une seconde en 2021.
“Verdir le lieu était une priorité“
Autrefois utilisée comme parking et marché, la place est aujourd’hui une véritable esplanade piétonne. 1 300 mètres carrés d’espaces verts et 60 arbres ont été plantés afin d’améliorer le cadre de vie des habitants. “Verdir le lieu était une priorité», explique Béatrice Vessiller, vice-présidente de la Métropole en charge de l’urbanisme. Cela permet d’adapter l’espace au changement climatique en offrant des espaces ombragés aux passants. Une manière de lutter contre le phénomène des îlots de chaleur.
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Mais le vaste projet de réaménagement répond à plusieurs autres problématiques. Il vise notamment à valoriser le patrimoine du quartier et son esprit villageois, tout en favorisant la diversité des usages. Ces nouveaux espaces contribuent également au développement des modes actifs liés à la nouvelle station de métro. De plus, la nouvelle place permet de réduire le stationnement et de laisser de la place aux piétons. “Nous avons supprimé 86 places de stationnement en accord avec la Ville et les résidents», explique Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon. En contrepartie, la rue de la République dispose d’un parking vélo de 60 places.
De plus, le lieu dispose désormais d’un système de récupération des eaux de pluie pour une gestion plus vertueuse. Celui-ci comporte des noues, des tranchées et un réservoir de stockage, ainsi qu’un nouveau sol asséché. Un projet colossal qui aura coûté au total 3,3 millions d’euros. Une somme soutenue à hauteur de 2,2 millions par la Métropole, 610 000 euros par le Sytral et 477 000 par la commune.
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