Agglomération d’Agen. Le projet de plan de circulation des bus est « inacceptable en l’état » pour ces élus

Agglomération d’Agen. Le projet de plan de circulation des bus est « inacceptable en l’état » pour ces élus
Agglomération d’Agen. Le projet de plan de circulation des bus est « inacceptable en l’état » pour ces élus

On prend les mêmes, moins le maire de Pont-du-Casse Christian Delbrel, et on recommence. Quelques mois après avoir lutté contre les nouvelles règles de gestion des déchets verts dans l’agglomération agenaise, ces trois élus sont désormais mobilisés contre le futur plan de transports en commun, inscrit dans une délibération…

On prend les mêmes, moins le maire de Pont-du-Casse Christian Delbrel, et on recommence. Quelques mois après avoir lutté contre les nouvelles règles de gestion des déchets verts dans l’agglomération agenaise, ces trois élus se mobilisent désormais contre le futur plan de transports en commun, inscrit dans une réflexion plus large sur la mobilité, que les élus communautaires devront voter le 23 mai. .

En l’état, Laurence Lamy (Bon-Encontre), Pascale Luguet (Boé) et Francis Garcia (le Passage) comptent voter contre. C’est ce qu’ils ont annoncé le 14 mai à Jean Dionis du Séjour, lors d’un entretien avec le président de la communauté. Seule l’inscription « d’aménagements et d’ajustements » sur le plan dessiné de la main de l’exécutif inversera la tendance. Car pour le moment, « c’est inacceptable ».

Quartiers

« À Boé, les secteurs de la Cité, de La Couronne, de Saint-Pierre-de-Gaubert et de Boé Village ne seront plus desservis. Aujourd’hui, 87 % de notre population se trouve à moins de 400 mètres d’un arrêt de bus. Avec ce nouveau dispositif, ils seraient 42%”, constate le second alors que sur le territoire du premier, “il n’y aura plus de lignes régulières contre deux actuellement. Les bus circuleront uniquement sur la D 813. Les zones d’activités de Laville et Malèze ne seront plus irriguées.

Dans Passage, le constat est tout aussi désastreux. « La ligne 10 sera supprimée. Les quartiers Bellevue, Ganet, Béoulaygues, Tounis et Monbusq ne seront plus desservis. Des coins avec, pour certains, des logements sociaux », regrette Francis Garcia.

Et pourtant la navette

Les trois élus de la première ceinture attendent désormais un retour épistolaire de la présidence validant un rétablissement du service. Pas gagné. Comme il le détaillait dans « Sud Ouest » en janvier dernier, Jean Dionis souhaite « un choc d’offre avec plus de fréquence, plus de rapidité et moins d’arrêts, avec des lignes qui arrêtent l’école buissonnière. Pour cela, il faut restaurer la discipline de trouver un arrêt en marchant quelques centaines de mètres, et en expliquant que les lignes ne feront plus de détour pour récupérer le voyageur. »

A la fin de l’entretien, les opposants avaient des sentiments « mitigés ». Non sans avoir observé que ce qu’on voulait leur refuser, profitait quand même aux Agenais. « Nous entendons parler de trafic sur nos lignes. Mais on voit bien que la navette gratuite du centre-ville tourne à vide. Et il n’est pas question de l’arrêter. C’est complètement injuste. Nous pensons à quel point le timing est mauvais. L’appel d’offres pour la délégation de service public ne sera pas lancé avant le prochain mandat. Pourquoi demander à des élus qui ne seront peut-être plus là en 2026 de voter maintenant, d’engager un processus sur 12 ans ? » Sans compter que ce bouleversement pourrait offrir un angle d’attaque à d’éventuels rivaux aux élections municipales dans ces communes qui rassemblent 23 000 habitants, parmi lesquels des pétitions commencent déjà à circuler.

 
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