Le président du PTB reconnaît néanmoins qu’à la suite de ces mouvements étudiants dans les universités, la Belgique est en train de prendre position « un peu moins pro-israélien » par rapport aux autres pays européens. Mais il regrette l’absence de sanctions et que notre gouvernement ne reconnaisse toujours pas l’Etat palestinien.
Aux personnes qui estiment que le PTB est un groupe de pression plutôt qu’un parti politique, Raoul Hedebouw répond : «C’est faux. Nous voulons rejoindre un gouvernement pour pouvoir appliquer notre politique. Mais le PTB est aussi un parti qui, depuis l’opposition, est en quête de victoires, comme la TVA à 6% sur le gaz et l’électricité par exemple.»
En Wallonie, la « coalition FGTB », regroupant PS, Ecolo et PTB, serait la plus cohérente
« Avec Magnette, on avait déjà perdu avant les élections »
Concernant les prochaines élections, le Liégeois déclare : “J’espère pouvoir entrer dans un gouvernement et je le dis tout de suite : ça n’arrivera pas avec le MR.”
A la sortie de Paul Magnette, président du PS, qui a déclaré que le PTB se mettait hors-jeu en voulant un retour de la pension à partir de 65 ans (aucun parti flamand ne soutiendra cette mesure, assure Magnette), Raoul Hedebouw déclare : “Ce communiqué de Paul Magnette est très intéressant, car c’est la première fois qu’il accepte de répondre sur le fond au PTB. Mais j’en ai un peu marre que la gauche – la gauche de la résignation comme celle du PS – dise déjà avant les élections qu’on a perdu. Je ne suis pas d’accord avec ça. Pensez-vous que Georges-Louis Bouchez ralentit ? Il continue d’être offensant et de dénoncer les points de rupture de la droite. Avec Magnette, nous avions déjà perdu avant les élections.»
Et quel pourcentage de chances Raoul Hedebouw se donne-t-il de gouverner après les élections ? “Cela dépendra de notre score, mais je pense qu’il y a 6 ou 7 chances sur 10. Mais nous ne vendrons jamais nos principes de cette façon.”
