Les enjeux du changement climatique sur le plateau guyanais et le bassin amazonien au cœur d’une conférence

C’est l’une des préoccupations mondiales majeures des années à venir. Le changement climatique est au centre d’une conférence de deux jours (18 et 19 octobre) organisée par le réseau des capitales amazoniennes. Au programme : conférences, présentations et ateliers. Nous avons assisté à l’un des événements pour les jeunes.

Plusieurs rencontres pour réfléchir sur le réchauffement climatique. C’est l’idée de la conférence « Enjeux climatiques du plateau guyanais et du bassin amazonien » organisée par le réseau des capitales amazoniennes. Parmi les événements, un atelier à l’Amphithéâtre A de l’Université de Guyane, au campus de Troubiran.

Après une large présentation des enjeux de la Guyane liés au réchauffement climatique, les participants, peu nombreux, des étudiants, participent à un jeu de rôle avec les intervenants.

Le concept a été imaginé par l’association SEPANGUY (Société d’Etude, de Protection et de Développement de la Nature en Guyane), dont Marie-Claire Newton (au centre de la photo ci-dessous) est le responsable pédagogique.

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Un jeu de rôle sur les missions de chacun pour la Guyane en 2050, créé par l’association SEPANGUY

©Ludmia Lewis

Ce jeu consiste à parler du climat et à se projeter dans le futur par rapport au changement climatique et à se demander – puisque ce changement a commencé – comment anticiper pour en limiter les effets ou au moins s’adapter aux changements ? Nous sommes décideurs, que pouvons-nous mettre en place ? Sachant qu’en Guyane, nous avons des impératifs de développement, mais aussi cette réalité du réchauffement climatique.

Donc chacun a une mission. »et il a fallu, ensemble, monter un projet collectif» (biodiversité, transports, économie, énergie…), ajoute Marie-Claire Newton.

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La carte « mission économique » du jeu conçu par SEPANGUY

©Ludmia Lewis

Yeelen Deie, élève de terminale au lycée Félix Eboué, est présente : «Je suis venu parce que les thématiques liées au réchauffement climatique et aux impacts environnementaux m’intéressent beaucoup», dit-elle.

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Yeelen, participante à l’atelier

©Ludmia Lewis

C’était très intéressant et enrichissant. Je connaissais certaines matières, mais cela m’a permis d’en apprendre davantage sur d’autres aspects.

Cette conférence, des 18 et 19 octobre, est le fruit de la création du réseau des capitales amazoniennes.

La ville de Cayenne a récemment signé la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie, qui rassemble 14 000 villes à travers le monde et 140 pays. Il fonctionne comme un creuset où les gens mettent en commun des savoir-faire et des connaissances scientifiques qui peuvent être financés.“, a présenté Jammo Serville, chargé du développement économique et de l’attractivité territoriale de la ville de Cayenne.

Il continue :

Forts de cette signature, nous nous sommes dit qu’il pourrait être utile de travailler avec nos voisins guyanais, surinamais et brésiliens. De là est née l’idée de constituer un réseau de capitales amazoniennes. Nous avons alors sollicité des chercheurs et universitaires de ces pays pour cette conférence.

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Jammo SERVILLE, chargé du développement économique et de l’attractivité territoriale de la ville de Cayenne

©Ludmia Lewis

Le réseau a donc été créé en octobre 2024. »Cet événement est le premier petit pas que nous faisons pour le matérialiser», indique Jammo Serville. En plus, le thème est d’actualité : «comprendre le phénomène du changement climatique, son fonctionnement… parce que nous le voyons tous : nous voyons des inondations ici et là, des incendies de forêt et plus récemment des ouragans en Floridequi sont d’une intensité nouvelle pour nous.

L’objectif ultime est de poursuivre les échanges via ce réseau.

 
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