Elisabeth Borne revient sur son départ de Matignon

Dans un entretien au « Point », l’ancienne Première ministre assure avoir « voulu continuer » à occuper son poste pour continuer à évoquer des sujets qui lui tenaient à cœur, comme « la transition écologique et l’égalité des chances ».

Publié le 16/10/2024 10:20

Temps de lecture : 1min

type="image/avif">>>>
La députée Renaissance Elisabeth Borne, arrivant à l’Assemblée nationale, à Paris, le 8 juillet 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

“Il ne fait aucun doute que nous n’avons pas le même caractère, les mêmes expériences.” Dans une interview avec IndiquerElisabeth Borne est revenue sur sa collaboration avec Emmanuel Macron, dont elle a été Premier ministre du 16 mai 2022 au 9 janvier 2024. Ce jour-là, lorsqu’elle a appris qu’elle allait être remplacée, elle n’a pas « pas forcément compris [la] décision” du chef de l’Etat, a-t-elle déclaré dans l’hebdomadaire, mercredi 16 octobre.

Elle venait de “rattraper” le texte « mal engagé » sur la loi sur l’immigration et assure qu’elle ressentait toujours l’envie de défendre des sujets qu’elle « ce qui nous tenait à cœur, comme la transition écologique ou l’égalité des chances ». Elle écarte l’idée d’une relation tendue avec le président de la République avec qui elle a toujours eu «des relations agréables dans l’échange”. Si elle constate qu’Emmanuel Macron “prend des décisions après avoir beaucoup écouté” et donc que « Ce n’est pas forcément ce que vous proposez qui est mis en œuvre »cela indique principalement « un sujet sur les institutions ».

Un certain nombre de réformes institutionnelles ont brouillé les rôles respectifs du président et du premier ministre.

Elisabeth Borne, députée Renaissance

au « Point »

Dans cette interview, le député Renaissance s’interroge sur le déficit public alors que l’examen du budget débute mercredi en commission à l’Assemblée nationale. « Comment est-il possible que Bercy ne sache plus estimer ses revenus en fonction d’une croissance donnée ? Je pense qu’il est utile que le ministère fasse son introspection. Je ne peux pas non plus expliquer le dérapage des dépenses publiques ces derniers mois.»déclare-t-elle. Même si elle est candidate à la tête du parti Renaissance, elle refuse de parler de 2027 et veut se concentrer sur la construction d’un projet.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Cinq ponts submersibles fermés en raison de fortes pluies
NEXT Christophe Gaudou prend les rênes de la Capeb