un convoi vraiment exceptionnel pour un investissement de plus de 200 millions d’euros

un convoi vraiment exceptionnel pour un investissement de plus de 200 millions d’euros
un convoi vraiment exceptionnel pour un investissement de plus de 200 millions d’euros

Les automobilistes qui ont arpenté le sud des Landes, une partie de l’A63 ou le secteur de Mimizan dans la nuit du 8 au 9 octobre, n’ont pas pu le manquer. Un convoi exceptionnel de plusieurs centaines de tonnes, transportant trois morceaux d’un cylindre de près de 8 mètres de diamètre (7,9) destiné à l’usine Gascogne Papier de Mimizan.

Assemblées, ces pièces constitueront tout simplement le plus gros cylindre à friction en acier au monde. « Nous serons peut-être battus un jour, mais pour l’instant c’est unique », sourit Didier Puig, responsable du bureau d’études du papetier.

Le convoi aperçu sur les routes landaises n’était en réalité que la dernière étape d’un voyage de plusieurs mois à travers l’Europe. Après avoir quitté une usine hongroise, les pièces ont voyagé sur le Danube, puis sur le Rhin, avant d’embarquer depuis le port de Rotterdam en direction de Bayonne, où elles sont arrivées en juillet 2024.

Et ce n’est pas fini : il faudra encore six mois pour assembler les trois pièces, qui ne constituent qu’une partie d’une machine extraordinaire.

En retard

Leur arrivée à Mimizan marque encore une étape importante dans le projet pharaonique dans lequel le groupe Gascogne s’est lancé en 2023, avec l’achat au constructeur autrichien Andriz d’une machine à papier de dernière génération, capable de remplacer à elle seule trois des quatre actuellement en service à Mimizan, et produire 125 000 tonnes de papier par an.

Coût de l’opération ? 220 millions d’euros, sans oublier le défi logistique important, puisque la construction d’un nouveau bâtiment pour accueillir la machine est nécessaire. C’est également cette partie du projet qui a pris du retard et retardera la mise en service des nouveaux équipements. Le bâtiment devrait être prêt d’ici fin 2025. D’ici l’été 2026, la tuyauterie, la partie électrique et « toutes les petites machines auxiliaires » devront encore être peaufinées.

Au plus fort de l’activité, près de 200 personnes devraient être mobilisées pour le rassemblement. La mise en service est prévue « à l’été 2026 », estime Didier Puig, soit un retard d’une grosse année qui n’impacte pas les capacités de production de Gascogne, mais reporte donc les gains attendus de cet investissement qualifié. à la fois « logique et historique » pour le groupe par son président, Dominique Coutière.


L’assemblage de la machine prendra plusieurs mois.

Accrophoto 40

 
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