NOTE DE CASH : LA COUPE EST VIDE
Les deux dernières équipes de l’Indre encore en course en Coupe de France de football (Argenton-Le Pêchereau et Touvent) pourraient bien avoir été escortées jusqu’aux vestiaires par une haie d’honneur qui glorifie leurs auteurs (US Orléans et Tours). FC), le 108e édition de l’événement restera comme une tache noire pour le département : selon un spectateur averti rencontré dimanche près du stade Michel-Guignard, cela fait plus de soixante ans qu’avant la mi-octobre, il n’existe plus un seul club de 36 encore en course.
Les raisons sont au moins trois : la suspension d’un an de la Berrichonne, l’absence d’un deuxième club au niveau national, et la non-représentation de l’Indre en Régionale 2. Pourtant, à l’heure où les consommateurs de sport, sinon le public, , sont constamment à la recherche d’émotions fortes (surtout après la parenthèse enchantée de Paris 2024), l’absence de ces confrontations directes, parfois déséquilibrées, sera, dans l’Indre, un vide très compliqué à combler…
Pierre Michel
La phrase qui tue
Pour le moment, le Racc n’est pas un rêve, très clairement
Loïc Thomas, entraîneur du rugby club de Châteauroux
Sans son partenaire habituel Anthony Buvat, qui a démissionné la semaine dernière, l’entraîneur du Racc, Loïc Thomas, devine qu’il devra probablement souffrir seul à la tête du Racc pendant un bon moment. « Ceux qui veulent relever ce défi, ils ne doivent pas être une cinquantaine »» a-t-il déclaré avec honnêteté suite à la troisième défaite consécutive du XV Castelroussin en championnat de R1, ce dimanche, face au leader Chinon (22-40). Mais j’ai décidé de “Ne quitte pas le navire quand tout va mal », Loïc Thomas fera de son mieux pour surmonter une très mauvaise situation. “Je peux compter sur les forces vives du club pour me soutenir, je communique avec les dirigeants de l’équipe, mais ce n’est pas la position la plus agréable”reconnaît celui qui a notamment été aidé par Louis Périgord sur le banc face à Chinon.
POINT NOIR : CHÂTEAUROUX, LA BELLE AU DORMANT
Les équipes de sports collectifs de Châteauroux et de sa métropole ne se sont pas levées à l’heure en ce début de saison déjà bien engagé. Au vu des classements de chacun, on peut même parler d’un signal d’alarme. Les rêves de grandeur ressemblent à de l’insomnie pour les footballeurs de Berrichonne (National) ou de Déols (R1), dans la position inconfortable d’être relégués avec un coussin de points extrêmement mince. Cela vire même au cauchemar concernant les basketteurs du Poinçonnet, les rugbymen du Racc ou encore les basketteurs de l’ASPTT, en léthargie totale, qui n’accumulent que les défaites depuis l’ouverture et se retrouvent donc aux dernières places de leurs championnats respectifs.
Chacun est invité à prendre exemple sur les handballeurs de l’ASPTT, ou mieux encore sur les pongistes de Berri et les rugbymen invaincus de Déols. Pour éviter de sombrer dans la nuit noire, il est temps de sortir de ces lits trop douillets.
Jean-Marc Le Ruyet
Photo de la semaine
Le nombre qui compte
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C’est, en euros, le prix d’accès au stade Gaston-Petit pour les matches de National jusqu’à Noël…pour une certaine catégorie de personnes. La Berrichonne souhaite attirer de nouveaux publics, elle propose donc aux étudiants une entrée gratuite au stade Gaston-Petit sur simple présentation de la carte au comptoir des invitations. L’offre est valable pour le match contre Le Mans, vendredi 18 octobre (19h30), ainsi que pour tous les matchs qui se dérouleront à Gaston-Petit jusqu’à la fin de l’année. C’est-à-dire les rencontres contre Paris 13 (1er novembre), Nancy (22 novembre) et Aubagne (13 décembre).
Famille en or : les Aubards, bêtes de la Somme
Ce samedi 12 octobre, plusieurs éléments des coureurs de fond Déolois disputaient les 100 km de la Somme, qui comprennent également un marathon et un semi-marathon. L’occasion pour le clan Aubard de voir la famille présente sur place, mais aussi et surtout de réaliser de belles performances. En tête de la gondole familiale, Alexandre Aubard a bouclé le marathon en 2h 36′ 33, bien en dessous de ses meilleurs pronostics (2h 40) pour l’objectif numéro 1 de sa saison. «Pour un premier marathon, c’est exceptionnel»enthused his coach in Déols, David Boué.
Les autres membres de la famille Aubard n’ont pas été en reste lors du semi-marathon. Le frère d’Alexandre, Antonin, décroche une superbe 5ème place en 1h 17’12, nouveau record personnel. Cerise sur le gâteau, leur mère, Laurence, a bouclé la distance en 1 h 49′ 15. Moralité : les Aubard ne dormaient pas dans la Somme.