cinq villes où les gens paient leurs tickets de transport avec un téléphone portable depuis très longtemps

cinq villes où les gens paient leurs tickets de transport avec un téléphone portable depuis très longtemps
cinq villes où les gens paient leurs tickets de transport avec un téléphone portable depuis très longtemps

Plusieurs villes pourraient inspirer Montréal lorsqu’il s’agit de payer avec son cellulaire pour prendre le bus ou le métro. Voici cinq grands centres urbains qui ont introduit la technologie bien avant la métropole.

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Montréal a finalement lancé, en avril dernier et non sans problèmes techniques, le rechargement de la carte OPUS sur mobile. La métropole « est à la traîne depuis plusieurs années par rapport à Toronto et Vancouver », note le professeur en planification des transports à l’Université de Montréal, Pierre Barrieau.

Comment expliquer cette lenteur dans la mise en place du paiement automatisé ? «Nous avons devant nous un mélange d’enjeux de gouvernance et de choix technologiques avec la carte OPUS», répond Catherine Morency, titulaire de la Chaire Mobilité à Polytechnique.

À Toronto, les usagers peuvent depuis plusieurs années payer leur titre de transport en commun avec leur téléphone. La Toronto Transit Commission (TTC) a commencé à planifier au milieu des années 2010 le déploiement et la modernisation de la carte PRESTO, qui est l’équivalent de la carte OPUS à Montréal.

« En 2018, [la TTC] a annoncé qu’elle allait déployer des applications permettant de payer des titres de transport à l’aide d’un téléphone intelligent, explique Mme Barrieau.

« En 2019, les premières applications Android et iOS pour Apple sont arrivées. Et l’année dernière, l’application Google a été lancée. Elle est présente sur les principales plateformes », ajoute-t-il.

Le système permet aux utilisateurs de payer leur ticket en plaçant leur téléphone devant les lecteurs de tickets des bus, tramways et stations de métro de Toronto.

Même son de cloche du côté de Vancouver. Depuis mai 2018, la fonction « Tap to pay » de TransLink permet aux clients de payer leur tarif adulte en utilisant une carte de crédit Visa ou Mastercard sans contact ou un portefeuille mobile aux barrières tarifaires et dans les bus.

Contrairement à Montréal, les clients n’ont plus besoin de carte Compass pour passer le tourniquet des stations de métro ou prendre l’autobus.

En avant aussi de l’autre côté de la frontière

«La grande majorité des grandes villes du monde disposent de technologies permettant la recharge directe par téléphone et avec un portefeuille virtuel dans les grands réseaux», explique Pierre Barrieau.

La ville de New York, par exemple, a introduit le paiement sans contact par smartphone ou par carte de crédit dans son réseau de transport en 2019 avec le lancement du système OMNY (One Metro New York).

Depuis 2021, il est également possible de payer sa course directement dans les stations de métro et les bus de Dallas avec son téléphone ou sa montre connectée.

S’éloignant du continent américain, à Londres, le paiement sans contact des titres de transport a été introduit dans les bus en décembre 2012 et étendu aux services de métro et de train en septembre 2014.

A Paris, les usagers peuvent utiliser leur smartphone pour valider directement leur entrée dans les transports en commun depuis 2022.

Le seul bémol à Paris est qu’il faut avoir la version 8 ou supérieure d’Android. La fonctionnalité sera disponible sur iPhone d’ici la fin du printemps.

 
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