Nombre de bus en circulation

Nombre de bus en circulation
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À l’opposition officielle qui lui demande de « statuer publiquement » sur l’avenir du réseau d’autobus, au moment où plus de 150 véhicules urbains en fin de vie utile seront retirés de la circulation, la Société de transport de Montréal (STM ) répond qu’elle ne le fera qu’une fois que les conditions de financement seront connues.

« On demande à avoir la bonne information, car là, l’information arrive au compte-goutte, en fonction des reportages qu’on arrive à décortiquer. Nous voulons savoir exactement où ils en sont et quel est leur plan d’action pour les années à venir », affirme la mairesse de Montréal-Nord, Christine Black.

Elle déposera une motion au prochain conseil municipal, le 13 mai, demandant au transporteur montréalais de « clarifier la planification du réseau d’autobus » jusqu’en 2030, et ce d’ici cet automne. « La STM doit être transparente. Cette incertitude met en danger l’achalandage et les services. Si on a moins de bus dans les rues, c’est forcément parce qu’ils coupent à gauche et à droite», explique M.moi Noir.

Le texte de la motion fait référence à des propos tenus lors d’une séance publique du conseil d’administration de la STM en avril. La directrice générale Marie-Claude Léonard avait alors reconnu que 155 autobus urbains avaient été « mis à la ferraille » parce qu’ils avaient atteint la fin de leur durée de vie utile de 16 ans, le tout dans une optique de « saine gestion des fonds publics ».

Elle a ainsi répondu à une question posée par un représentant du Syndicat des transports de Montréal, Simon-Pierre Robillard. Ce dernier déplorait alors que « les recettes des bus de cette année, aussi minimes soient-elles, ne compensent pas ce chiffre ».

« Nous économiserons environ 1 million d’euros sur nos coûts d’exploitation et de maintenance. Ce sont des bus pour lesquels nous avions un taux de réserve beaucoup trop élevé. […] Nous achetons toujours 34 bus hybrides grâce à cela, mais ce n’est pas du 1 pour 1 que nous faisons en ce moment », a insisté M.moi Léonard, confirmant que pour le moment, la flotte d’autobus de Montréal tourne autour de 1 850 véhicules.

Tout dépendra de ce qui se passera ensuite

Par courriel, une porte-parole de l’entreprise, Amélie Régis, a indiqué jeudi que son groupe “sera là si les financements nécessaires à l’augmentation de l’offre de services se concrétisent dans les années à venir”. “Nous restons prêts à accroître l’offre de services dans les transports publics lorsque des solutions durables à la crise du financement seront trouvées”, insiste-t-elle.

On ne sait toujours pas comment se termineront les négociations à ce sujet avec Québec, mais cela devrait se faire d’ici cet été. Lundi, La presse a révélé que le gouvernement Legault entend absorber environ 70 % du déficit « cyclique » des entreprises de transport du Grand Montréal, estimé à 284 millions pour 2025.

A court terme, “la mise à la casse de ces bus n’impactera pas le niveau de service délivré cette année et les années suivantes”, affirme M.moi Régis. «Cette décision générera également plus d’espace dans les garages et facilitera les travaux liés à l’électrification des centres de transport», a-t-elle soutenu.

Les 300 nouveaux autobus promis par Valérie Plante lors de la campagne électorale, qui avaient été planifiés bien avant la pandémie, ont déjà été acquis et intégrés aux centres de transport de la STM entre 2019 et 2022.

Apprendre encore plus

  • 28%
    C’était jusqu’à présent le tarif de réserve pour les autobus de la STM. La réduction de la flotte de 155 bus la portera à 23%, “ce qui se rapproche d’un niveau opérationnel plus efficace et comparable aux autres”, selon le transporteur.
 
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