Cierra Burdick, du coup de foudre au coup de main

Cierra Burdick, du coup de foudre au coup de main
Cierra Burdick, du coup de foudre au coup de main
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Certaines personnes mettent du temps à trouver leur place dans un collectif. Pour d’autres, cette propension à s’acclimater est naturelle. Pour Cierra Burdick, la relation avec Basket Landes est devenue véritablement étroite. L’intérieur américain est arrivé à Mont-de-Marsan un jour de novembre, pour compenser la blessure d’un autre grand des « States », Sam Führing.

Le coup de foudre a été presque instantané. Lors de son départ en février, les larmes ont coulé, symbole d’attachement au club bleu et blanc. A tel point que le double champion du monde de 3×3 a décidé de revenir volontairement pour s’improviser porteur d’eau de luxe pour la bande de Julie Barennes depuis la finale de Coupe de France.

“Quand j’ai joué ici, j’ai dit à toute l’équipe, au staff, que lorsque nous allions en finale, parce que j’étais sûre que nous y arriverions, je reviendrais pour le match”, raconte Cierra Burdick. . Je suis une femme de parole, alors j’avais envie d’être là pour soutenir mon équipe. »

Valeurs communes

L’Américain n’a passé que quatre mois à Mont-de-Marsan, et pourtant. Lorsqu’elle parle de Basket Landes, elle utilise uniquement « nous ». Elle n’a donc pas hésité une seconde à prendre un avion de Springfield, aux Etats-Unis, où elle disputait un tournoi 3×3 avec la Team USA, à Paris pour suivre « son équipe » en finale à Bercy contre Bourges. . Le tout au plus près de l’action, puisque Cierra Burdick était sur le banc, maillot bleu et blanc sur les épaules. Comme si elle n’était jamais partie.

« C’est quelqu’un qui partage les mêmes valeurs que le club. Je ne suis même pas surprise qu’elle soit revenue, qu’elle se soit autant attachée au club, exprime Marie-Eve Paget, qui rencontre régulièrement Burdick dans les tournois 3×3, dont celui de Springfield. Je sais qu’elle aimait être ici, j’ai même entendu dire qu’elle aimerait revenir. Et puis mine de rien, elle a quand même écrit l’histoire de cette année. Et Basket Landes est toujours attentif aux joueurs qui ont contribué à ce qui se passe au sein du club. »

« Leadership vétéran »

Une finale de Coupe vécue comme aucun sportif n’aime vivre un match : impuissant, sur le banc, sans pouvoir intervenir autrement qu’en partageant de bonnes ondes, en félicitant ses coéquipiers ou en applaudissant un panier à 3 points. Elle livre son analyse : « Honnêtement, je pense qu’on a vu leur âge. C’est une équipe très jeune, surtout depuis mon départ (rires). Notre inexpérience s’est fait sentir. Parfois, dans des matches comme celui-ci, avec beaucoup de pression et d’émotions, c’est difficile de canaliser ces émotions. Avec plus d’expérience et un leadership chevronné, cette énergie et cette émotion auraient pu être utilisées plus efficacement. »


Entre Basket Landes et Burdick, le coup de foudre a été quasi instantané.

Philippe Salvat/SUD-OUEST

« Vétéran », Cierra Burdick est. Avant Basket Landes, la nouvelle trentenaire a parcouru le monde, d’abord en WNBA, mais aussi en Espagne, en Italie et en Hongrie, où elle a croisé la route de Sam Füehring. Mais c’est dans les Landes qu’elle s’essaye en tant que onzième élément du collectif bleu et blanc. « J’ai essayé de donner de l’énergie positive, des encouragements, je suis porteur d’eau, j’apporte les ballons… Je garde même les baumes à lèvres de Lex (Peterson) et Sam (Fuehring) pendant les matchs ! Tout ce que je peux faire pour aider en fait. Je suis là pour eux. »

Futur entraîneur ?

Après Bercy, on l’a retrouvée à Tarbes puis Mitterrand pour le derby en demi-finale contre le TGB. Lors de l’échauffement, l’intérieur, en plus de rendre les ballons aux tireurs, a soigneusement examiné le placement de leurs pieds. Et corrigé si nécessaire. Prête à devenir coach, Cierra Burdick ? « Je dirais… oui (rires) ! Un jour, j’aimerais être entraîneur. J’ai dit à Julie (Barennes) : quand j’aurai fini de jouer, j’essaierai d’entraîner à l’université, à la maison. Mais si je n’aime pas l’ambiance là-bas, j’irai en Europe. Elle m’a dit qu’elle me prendrait dans son staff, j’espère qu’elle tiendra parole (sourire). »

En attendant, l’intérieur a dû partir aux Etats-Unis et ne sera donc pas en soutien, du moins pas depuis Mitterrand, de « son » Basket Landais pour le premier tour de la finale LFB face à Villeneuve-d’Ascq, ce samedi. . Le double champion du monde n’a plus qu’une chose à faire : se préparer pour les JO avec Team USA. Et après ?

« Voudrais-je un moment de repos ou revenir immédiatement au 5×5 ? Nous verrons. Malheureusement, ce ne sera pas là, je crois que les effectifs sont déjà au complet, souligne-t-elle. Basket Landes est particulier, je ne leur souhaite que le meilleur. J’adorerais revenir porter ces couleurs, on verra. »

« Attendez et voyez », comme on dit.

 
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