Les histoires d’horreur continuent de se multiplier à propos de « l’allée du crack » de Montréal

Les histoires d’horreur continuent de se multiplier à propos de « l’allée du crack » de Montréal
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La situation est loin de s’améliorer sur la rue Berger à Montréal, tristement surnommée « l’allée du crack ».

En quelques heures, notre journaliste a été témoin de plusieurs transactions de drogue dans la rue et a vu de nombreuses personnes en crise.

De jour comme de nuit, des dizaines de personnes se rassemblent devant le centre d’injection supervisée Cactus.

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Capture d’écran TVA Nouvelles

Autour des locaux de l’organisation, les psychoses, la consommation de crack ou de crystal meth et l’omniprésence des trafiquants de drogue sont devenues normales. La discrétion et la pudeur ont disparu de ce quartier du centre-ville.

Daniel Marengère, un habitant du quartier, dit en avoir assez de cette situation. Les consommateurs sont assis devant son balcon. Il y a quelques semaines, il a même retrouvé une personne décédée devant sa porte.

« C’est du matin au soir, c’est 24 heures sur 24. C’est le bruit, les chiens qui aboient, la police, les ambulances, les gens qui ont des psychoses», mentionne le citoyen.

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Capture d’écran TVA Nouvelles

Ce dernier ne compte plus les histoires d’horreur dont il s’est retrouvé au premier plan.

« On a vu un gars avec un sac sortir un marteau et courir après tout le monde. Nous avons vu un type frapper les gens avec une barre de fer. Mon voisin s’est cassé deux côtes. Nous avons vu un type entrer dans le Cactus et poignarder deux personnes », se souvient-il.

Daniel et d’autres voisins disent avoir du mal à dormir et éprouvent actuellement des problèmes de santé.

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Capture d’écran TVA Nouvelles

Depuis plus d’un an, les résidents du quartier ont l’impression d’être abandonnés par la Ville de Montréal, malgré plusieurs plaintes.

« Nous ne voulons plus avoir de Cactus dans notre rue, car c’est une rue résidentielle. Nous ne sommes pas des ermites. Nous voulons une qualité de vie. Nous voulons sortir de chez nous en toute sécurité », clame Daniel Marengère.

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Capture d’écran TVA Nouvelles

Malgré la présence policière accrue, le problème n’est pas réglé sur la rue Berger.

La Ville de Montréal dit accroître ses efforts, mais demande au gouvernement d’augmenter son financement pour les ressources en toxicomanie.

Pour voir le rapport complet, regardez la vidéo ci-dessus.

 
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