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“Il faut que ça déborde des tables, il faut que ce soit garguantesque”, avec Émilie, la ferme Lafitte à Montgaillard-en-Albret conserve son esprit familial

“Il faut que ça déborde des tables, il faut que ce soit garguantesque”, avec Émilie, la ferme Lafitte à Montgaillard-en-Albret conserve son esprit familial
“Il faut que ça déborde des tables, il faut que ce soit garguantesque”, avec Émilie, la ferme Lafitte à Montgaillard-en-Albret conserve son esprit familial

l’essentiel
Avec Corinne Galet, Émilie Ligardes succède à Jean-Pierre Caillau depuis 2022. Elle a grandi dans cette ferme incomparable à Lafitte, à Montgaillard-en-Albret. Elle perpétue avec gaieté la tradition d’une cuisine conviviale du Sud-Ouest.

Dans les yeux d’Émilie, il y a un grand ciel bleu. Avec son physique de basketteuse – elle a joué à Port-Sainte-Marie et Sérignac –, la jeune femme de 34 ans est en perpétuel mouvement. Elle dépose. Une véritable batterie capable d’accomplir mille tâches d’un coup sans jamais perdre sa bonne humeur. « Oui, il faut que ça bouge », rigole-t-elle.

Émilie Ligardes, « comme le village du Gers », est originaire de Thouars-sur-Garonne. En 2022, avec Corine Galet, elle reprend l’activité de la ferme Lafitte, à Montgaillard-en-Albret, lieu à part du Lot-et-Garonne fondé par l’indescriptible Jean-Pierre Caillau.
Ici, c’est le paradis terrestre de la cuisine traditionnelle et généreuse à base de canard. Il y a aussi du poulet farci et du gibier.

Il suffit de passer dans la boutique juste à côté du restaurant pour se laisser envoûter par une farandole de foie gras, confits, terrines et rillettes. Sans oublier la charcuterie.

“Jean-Pierre était ma référence paternelle”

Émilie a grandi dans ce monde de bonne chère. A 14 ans, elle y fait ses premiers pas pendant les vacances scolaires. Sa mère travaillait à la conserverie. A 16 ans, lycéenne, elle y est en stage. Cela implique du travail de secrétariat, de mise en conserve et d’étiquetage. Pour son BTS communication, elle travaille en alternance à la ferme où elle travaille bien sûr pendant les vacances.

A 19 ans, elle connaît déjà par cœur tous les tenants et aboutissants de l’établissement. A cette époque, Caillau se rendait souvent à Nérac pour son entreprise. Émilie assurait Montgaillard qui n’était pas encore Montgaillard-en-Albret.

Il y a cinq ans, le ciel bleu dans ses yeux s’était assombri. Elle avait souffert de la perte de son père. « Jean-Pierre, confie-t-elle, est devenu un peu mon père spirituel, ma référence paternelle. Nous avons la même éducation, nous attachons de l’importance à la famille avec plusieurs générations dans la même maison. Nous aimons partager.
Elle ne se serait jamais posée la question de reprendre l’entreprise. Le Covid est passé par là. Jean-Pierre en a profité pour peaufiner son dossier de retraite.

Pour ne pas perdre Emilie et Corinne, il les a embauchées dans les vignes le temps du confinement. « Un jour, dans la vigne, il nous a proposé de reprendre le flambeau. J’ai trouvé ça incroyable. Physiquement, nous savions que nous pouvions tenir le coup, mais comment remplacer le personnage ? « .

Corinne s’occupe de la conserverie, de la comptabilité et de tout l’administratif. Émilie s’occupe du côté commercial et de l’accueil des clients tout en étant capable de cuisiner et de servir. Jean-Pierre est resté avec eux pendant deux ans. Elle est toujours dans ses murs mais aujourd’hui ils ont entièrement repris les rênes de la ferme. Émilie perpétue avec gaieté la tradition des lieux et son esprit familial tout en y apposant sa griffe.

Les secrets du succès

La réservation est obligatoire. Un repas à la ferme Lafitte est toujours gargantuesque. « Il faut que les tables débordent », explique sérieusement Emilie. «Quand un bus de retraite vient des Charentes, ce n’est pas pour manger des carottes et des concombres râpés», précise-t-elle. 90 % de sa clientèle est constituée de clubs de retraite. Ils viennent des départements voisins mais aussi de l’Ariège et du Pays Basque. Le secret du succès du lieu est de créer des repas spectacles à Vianne avec par exemple Michel Etcheverry ou encore le festival de la dinde et du chapon avec cette année un hommage à Mike Brant de Claude Avena. Il y aura aussi prochainement une représentation théâtrale avec l’inimitable Jean-Pierre Dupin (c’est complet le vendredi mais il reste encore des places le jeudi midi et le samedi soir).

 
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