Décriminalisation des drogues dans les lieux publics

Décriminalisation des drogues dans les lieux publics
Décriminalisation des drogues dans les lieux publics

(Ottawa) Le ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Ya’ara Saks, a annoncé mardi que le gouvernement fédéral avait accepté la demande de la Colombie-Britannique d’annuler son projet pilote visant à décriminaliser les drogues dans les lieux publics.

Ce changement prend effet immédiatement, a-t-elle souligné.

« Nous savons que nous devons nous attaquer à la crise des opioïdes et aux décès par surdose. Nous considérons qu’il s’agit d’un problème de santé publique. Il s’agit d’une crise sanitaire et non criminelle», a-t-elle déclaré aux journalistes à Ottawa.

«Cela étant dit, les communautés doivent être sûres, les gens doivent avoir la certitude de pouvoir se déplacer librement et ils doivent se sentir à l’aise dans leur propre communauté», a-t-elle ajouté.

La Colombie-Britannique avait demandé à Santé Canada de modifier une exemption permettant la décriminalisation de petites quantités de drogues comme l’héroïne, le fentanyl, la cocaïne et la méthamphétamine.

Le premier ministre David Eby a changé d’avis en raison des inquiétudes du public, des infirmières et de la police. Il a ainsi exprimé à Ottawa sa volonté de criminaliser à nouveau l’usage de ces drogues dans les espaces publics comme les hôpitaux et les parcs. Le gouvernement Trudeau a accédé à sa demande.

Mmoi Saks s’attend à ce que la police oriente les personnes qui ont besoin d’aide vers des systèmes de soutien appropriés et ne procède à des arrestations que dans les cas extrêmes où la sécurité publique est menacée.

Elle soutient que la décriminalisation n’est qu’un outil politique parmi d’autres pour résoudre la crise des surdoses, ajoutant qu’elle est frustrée par les efforts du chef conservateur Pierre Poilievre pour en faire une question de politique partisane.

#Canada

 
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