“Ce n’est ni une cure d’austérité ni un matraquage fiscal”, affirme le ministre du Budget et des Comptes publics

“Ce n’est ni une cure d’austérité ni un matraquage fiscal”, affirme le ministre du Budget et des Comptes publics
“Ce n’est ni une cure d’austérité ni un matraquage fiscal”, affirme le ministre du Budget et des Comptes publics

« Ce n’est ni une cure d’austérité ni une matraque fiscale »a déclaré jeudi 10 octobre le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, après lae présentation en Conseil des ministres du projet de loi de finances, qui prévoit 60 milliards d’économies. Michel Barnier a souhaité « prévenir une crise dont les premières victimes seraient les plus faibles d’entre nous », a expliqué la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. Elle a mentionné et « un effort nécessaire, partagé et ciblé ». Suivez notre diffusion en direct.

Le Haut Conseil des Finances publiques juge « fragile » l’approche budgétaire du gouvernement. « Les prévisions restent un peu optimistes et les informations sont peu documentées, donc les résultats sur les recettes et les dépenses sont fragiles »a affirmé son président Pierre Moscovici lors d’une conférence de presse. Il a également affirmé que le dérapage du déficit public en 2024 serait « absolument considérable et sans précédent ».

« Un budget qui pourrait être amélioré », prévient Michel Barnier. “Nous allons demander aux Français un effort de 60 milliards d’euros, je veux que cet effort soit juste et réparti équitablement”, a déclaré Michel Barnier, en marge d’un déplacement à Poitiers (Vienne), alors que le budget est présenté ce soir en Conseil des ministres. “C’est un budget qui pourrait être amélioré, j’ai dû le monter en deux semaines, un Premier ministre n’a jamais eu à le faire en deux semaines, ce n’est pas possible de tout bien faire.»

Des débats à haute tension. Les prochaines semaines seront tendues pour le chef du gouvernement qui devra slalomer entre une opposition renaissante, des députés RN qui ont fixé des lignes rouges, et une coalition présidentielle bien décidée à se faire entendre. “Nous soutenons une grande partie des économies du projet de budget de Michel Barnier”, a rassuré leLe député Thomas Cazenave sur France 2.

Objectif : 60 milliards d’économies. Concrètement, cela suppose une réduction des dépenses de 40 milliards et une augmentation des recettes d’un peu moins de 20 milliards. P.suppressions d’emplois dans la fonction publique, exonérations de cotisations patronales réduites… Le gel des retraites s’annonce très discuté.

Michel Barnier prêt à l’impopularité. « L’intérêt du pays est que nous réussissions »a déclaré le Premier ministre Michel Barnier devant les députés Ensemble pour la République (EPR), selon les informations de franceinfo. “Je prends le risque d’être impopulaire mais pas d’être irresponsable”il a prévenu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Wauquiez offers a restaurant worth several thousand euros to journalists from “Valeurs Actuelles” – Libération
NEXT L’équipe de France qualifiée pour la demi-finale de la Coupe du Monde après sa victoire face au Paraguay (2-1)