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Les deux frères pêchaient dans le golfe du Morbihan et travaillaient au noir

Les deux frères pêchaient dans le golfe du Morbihan et travaillaient au noir
Les deux frères pêchaient dans le golfe du Morbihan et travaillaient au noir

Le 30 août, cet habitant de Sarzeau de 57 ans a été immédiatement condamné à dix mois de prison suite à sa cinquantième condamnation, toujours pour conduite sans permis. Ce jeudi, il revient devant le tribunal judiciaire de Vannes, cette fois en compagnie de son frère cadet de deux ans, libre et résidant à Surzur, pour répondre tous deux du chef de travail dissimulé, pêche sans permis professionnel de 259 kg de palourdes en interdit. zones et périodes, durant l’hiver 2021, à Saint-Armel et Séné, mais aussi d’avoir obtenu une aide au logement à hauteur de 1 980 € pour les Surzurois, et 27 040 € RSA pour Sarzeautin, en faisant de fausses déclarations.

In Séné and Saint-Armel

C’est à partir de plusieurs surveillances effectuées par les contrôleurs des affaires maritimes, près de l’anse Mancel à Séné et de l’île Tascon à Saint-Armel, que les deux frères ont été vus évoluant en pleine nuit sur les vasières, venus en bateau sans feux tricolores. Ils ont été immédiatement arrêtés à la cale de Saint-Armel, avec 200 kg de palourdes, alors que la réglementation n’autorise que 2 kg par jour et par pêcheur.

À Tascon, les 59 kg de palourdes pêchés la nuit ont été retrouvés le lendemain matin par les Affaires Maritimes cachés dans des sacs. L’ensemble des produits saisis avait été remis à l’eau.

Faits contestés

Avec déjà trois condamnations pour pêche illégale, le cadet explique : « Je conteste ces faits car en fait je revenais de mes concessions, situées à Sarzeau, pour répondre à une commande d’un grossiste. Ces palourdes provenaient de la culture dans mes parcs et non de la pêche dans une vasière. Pourquoi les contrôleurs ne nous ont-ils pas arrêtés dans ces zones interdites plutôt qu’à notre arrivée à la cale de Saint-Armel ? J’ai arrêté de pêcher à pied depuis 2019, mais les Affaires Maritimes ont toujours été sur mon dos pour les contrôles.»

Son avocat, Me Vincent Gicquel, soutient : « C’est un bon travailleur mais un gestionnaire négligent pour le travail caché. Dans leur rapport de surveillance, les Affaires Maritimes parlent de silhouettes, sans identifier formellement les pêcheurs.»

Terrain saisi

Condamné une fois pour des affaires de pêche, l’aîné assure : « Je suis venu donner un coup de main à mon frère, mais je n’ai jamais travaillé pour lui. Ils nous ont arrêtés à plus de trois kilomètres des zones interdites. Le bateau qui a été saisi ne m’appartient pas, il appartient à un ami. Je vends des fruits de mer sur les marchés, mais je n’ai jamais eu de permis de pêche. L’argent retrouvé sur les comptes ne provient pas d’un travail caché mais des 300 000 € que chacun des trois enfants a reçus à la mort de notre père.

Son avocate, Me Anne-Sophie Barle, l’assure : « Pour lui, l’enjeu de ce procès est d’abord de pouvoir récupérer ses biens saisis. Car avec une partie de cet héritage il avait acheté un terrain à Sarzeau qui a été saisi dans cette affaire.

Désordre écologique, sanitaire et économique

Mais les enquêteurs ont également analysé les comptes bancaires des deux frères pour constater de nombreux mouvements de trésorerie, évaluer le chiffre d’affaires de chacun à 170 000 € sur cinq ans et un revenu annuel moyen de chacun à 27 000 €, soit plus que ce qu’ils ont déclaré au fisc. autorités.

Pour la procureure Magali Pauthier, « la colère des prévenus, qui n’apportent aucune preuve, contraste complètement avec la clarté d’une enquête rigoureuse et détaillée. Ils pêchaient sans permis la nuit, dans des zones protégées, en pleine crise du Covid, avec interdictions de sortie. Ils ont commis un trouble écologique, sanitaire et économique à l’ordre public. Parce que ces palourdes pêchées n’avaient aucune traçabilité pour le consommateur et portaient préjudice aux professionnels qui vivaient de cette pêche.

Six mois fermes pour l’aîné

L’aîné a été condamné à six mois de prison, le plus jeune à six mois avec sursis, chacun à une amende de 3 000 euros et à une interdiction de pêcher professionnellement pendant cinq ans. Les terres saisies sont restituées à l’aîné et le cadet est acquitté pour fausse déclaration.

 
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