Le prix du beurre atteint des sommets historiques, avec la tonne s’élevant à 8 180 euros en septembre 2024, soit une hausse de 92 % par rapport à l’année dernière. Une flambée des prix qui s’explique par plusieurs facteurs. L’une des principales raisons est l’épidémie de fièvre catarrhale (BCF) qui touche les troupeaux ovins et bovins en France et en Europe. Cette maladie entraîne une diminution de la production de lait, élément clé de la production de beurre, provoquant ainsi une baisse de l’offre. Parallèlement, certains éleveurs ont choisi de privilégier la production de crème, plus rentable, réduisant encore davantage la quantité de beurre disponible sur le marché.
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Des répercussions limitées pour le consommateur
Cette combinaison de facteurs a conduit à une augmentation des prix sur les marchés internationaux. Malgré cette situation, les experts estiment que l’impact sur les consommateurs sera limité. Les prix en magasin ne devraient pas doubler, en partie grâce aux importations de beurre à moindre prix, notamment en provenance de Nouvelle-Zélande. Cette situation pourrait toutefois affecter le prix des produits à base de beurre, comme les pâtisseries. Mais le beurre n’est pas la seule matière première à voir son prix s’envoler. D’autres produits du quotidien connaissent également des augmentations significatives, en grande partie dues aux conditions météorologiques extrêmes et aux perturbations des récoltes dans diverses régions du monde. Le sucre, par exemple, atteint de nouveaux sommets, son prix étant à son plus haut niveau depuis six mois. De même, le prix du café, notamment du Robusta, a augmenté de 147 % en un an, impacté par la sécheresse au Vietnam, premier exportateur mondial.
