Un élu d’opposition de cette commune des Yvelines démis d’office

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L’ambiance ne s’améliore visiblement pas conseil municipal d’André (Yvelines).

Durant l’été, le maire (Dvg) Lionel Wastlqui a vu six élus de sa majorité rallier le nouveau groupe d’opposition syndicat citoyen Andrésy (Auc), présidé par Laurence Alavia saisi le tribunal administratif pour exiger la démission d’office de Bertrand Batisse du groupe d’opposition Andrésy Dynamiqueprésidé par Isabelle Madec. « Bertrand Batisse était absent lors de la tenue d’un bureau de vote lors des dernières élections législatives et affiche un taux d’absentéisme de 75% aux conseils municipaux. Il a également reconnu devant le tribunal qu’il n’avait plus de temps à consacrer à son mandat », a expliqué le premier magistrat d’Andrésy lors de l’audience du mercredi 25 septembre.

Absences répétées et déménagement

“Nous avons également découvert qu’il n’habitait plus Andrésy, ce que je considère surprenant d’un point de vue éthique…” a ajouté Lionel Wastl.

“C’est tout à fait légal”, a rappelé Isabelle Madec, soulignant que Bertrand Batisse habitait désormais “à un kilomètre de son ancien domicile”. L’élue qui est également conseillère communautaire se dit également « abasourdie par le manque total d’empathie du maire ». Elle soupçonne « un manœuvre destiné à affaiblir l’opposition, sachant que la majorité elle-même a été diminuée par le départs consécutifs qu’elle a essuyé. Une analyse partagée par Annie Minarikconseiller municipal du groupe Union Citoyenne d’Andrésy.

« Manœuvre pour affaiblir l’opposition »

Le tribunal administratif ayant favorablement Répondant à la demande du maire, Bertrand Batisse ne fait donc plus partie du conseil municipal d’Andrésy. ” UN avertissement gratuitement aux trois élus du groupe de Laurence Alavi qui nous ont posé problème lors des dernières élections, sachant qu’il y aura très probablement un nouveau bulletin de vote (législatives, NDLR) en juillet prochain», a conclu Lionel Wastl.

“Les élus en question étaient absents pour raisons de santé”, a répondu Laurence Alavi, leader de l’Auc. «Quand on s’en prend à certains élus, il faut être nous-mêmes irréprochables», ironise Annie Minarik.

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