“Je pense que le gouvernement ne passera pas l’hiver”, prédit Éric Coquerel

“Je pense que le gouvernement ne passera pas l’hiver”, prédit Éric Coquerel
“Je pense que le gouvernement ne passera pas l’hiver”, prédit Éric Coquerel

La prédiction n’est pas très optimiste. Invité de France info ce samedi matin, le député Insoumis Éric Coquerel, chef de la commission des finances de l’Assemblée nationale, juge que le nouveau gouvernement risque de ne durer que quelques mois.

La gauche a déposé une première motion de censure, qui sera examinée mardi, à deux jours de la présentation du budget aux députés. Pour Éric Coquerel, le projet de loi de finances pour 2025 ne sera pas voté à la Chambre. Et si l’exécutif opte pour le recours à l’article 49.3, « il y aura une motion de censure », prédit-il. « On verra ce que fera le RN. (…) Mais je pense que le gouvernement ne passera pas l’hiver”, a-t-il déclaré sur France Info.

Concernant les lettres plafonds, demandées par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale et le rapporteur général du budget afin de préparer l’examen du prochain budget mais non présentées par Matignon, elles devraient « tenir compte des sujets » pour lesquels le Le Conseil constitutionnel sera saisi « à la fin » de la séquence, a annoncé Éric Coquerel.

Le député Insoumis a également critiqué les projets du Premier ministre Michel Barnier sur le budget. “C’est un budget de super-austérité” que propose le gouvernement, a-t-il décrit sur France Info.

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Prenant l’exemple de l’écologie, il a assuré que le projet entendait « couper de 60 % les Fonds verts » – un système visant à accélérer la transition écologique. En clair, avec « 1,5 milliard de moins l’année prochaine, cela fait 5 milliards d’investissements en moins dans les collectivités » (pour l’écologie). C’est un non-sens», a critiqué Éric Coquerel.

« Il ne faut pas s’alarmer (donner) prétextes à l’austérité. La France n’est pas dans une situation de faillite”, a-t-il encore affirmé, reconnaissant tout de même que “la situation (a commencé) de glisser”, admet-il. “Le budget sera très contraint car nous sommes dans une situation financière extrêmement grave” qui remet en cause “la crédibilité de la France et sa capacité à emprunter à des taux raisonnables”, avait de son côté justifié le Premier ministre Michel Barnier, vendredi.

 
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