Au Sénégal, une association d’accompagnement des patients et des familles des victimes d’accidents vasculaires cérébraux vient de terminer une campagne d’un mois de sensibilisation et de prévention contre les accidents vasculaires cérébraux, première cause de décès au service de neurologie de l’hôpital Fann de Dakar. Rapports
Sous deux tentes à l’entrée de l’hôpital de Fann, des patients attendent leur tour pour être examinés par des infirmières… Adama Cissé, vêtu d’une blouse blanche, passe un tensiomètre autour du bras d’une femme âgée.
L’hypertension artérielle et le diabète sont deux des principaux facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral – très fréquents au Sénégal.
Amadou Diallo, un ouvrier de 63 ans, a préféré se faire tester pour pouvoir agir en cas de mauvais résultat : « La glycémie n’est pas mauvaise, elle n’est pas élevée « .
L’association de soutien aux patients et aux familles des victimes d’un AVC organise ces dépistages pour expliquer les démarches à suivre rapidement dès les premiers signes d’un AVC. Car les produits ou équipements pour soigner les patients arrivant dans un état critique sont souvent indisponibles ou trop chers, regrette le neurologue Mbagnick Bakhoum.
L’association organise des activités de sensibilisation aux facteurs de risque… comme l’alimentation, explique Bamba Cissé, le secrétaire général de l’association. Il montre également aux familles comment prendre soin d’une victime d’un AVC qui rentre chez elle avec des séquelles.
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