des dizaines de milliers de personnes dans les rues pour le 1er mai

des dizaines de milliers de personnes dans les rues pour le 1er mai
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Après l’opposition à la réforme des retraites en 2023, les cortèges du 1euh May a exprimé cette année, selon les syndicats, une « colère sociale ». Mais à Saint-Etienne, une autre colère est apparue lorsqu’une dizaine de militants ont empêché Raphaël Glucksmann de rejoindre le cortège.

Le candidat du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes, exfiltré sous les bombes de peinture et les cris ( “Glucksmann, sors de là”, « La Palestine vivra »…) a dénoncé l’attitude de “une cinquantaine de fous”dont certains militants des Insoumis, selon lui.

Jets de gaz lacrymogènes à Paris

« Il est temps de remettre à l’ordre du jour le tabou de la violence contre les personnes. Il est temps d’arrêter de jouer avec le feu comme le font quotidiennement Jean-Luc Mélenchon et d’autres. »a déclaré Raphaël Glucksmann sur le réseau social “totalement” désapprouvait cette exclusion du cortège, qui donnait à son rival l’occasion de se présenter comme ” victime “.

A Paris, la CGT dénombrait 50 000 manifestants, la préfecture 18 000. A 14h40, soit quarante minutes après le départ du cortège, 917 personnes avaient été contrôlées par la police, 25 interpellées. La situation s’est tendue vers 15 heures avec des jets de gaz lacrymogènes et les premières charges policières en tête du cortège, où ” plusieurs centaines “ des éléments radicaux s’étaient rassemblés, selon une Source au sein de la police.

Boulevard Beaumarchais, plusieurs vitrines et abribus ont été endommagés. Après quelques minutes d’accalmie, de nouvelles tensions sont apparues près de la place de la Bastille. Des pierres pyrotechniques et des mortiers ont été lancés sur les membres de la police. Sept d’entre eux “ont été la cible d’une bombe agricole” et étaient « transporté à l’hôpital en relative urgence »a précisé la préfecture.

En fin d’après-midi, 45 personnes avaient été arrêtées.

A , où 6 500 personnes ont défilé selon la préfecture, 13 000 selon la CGT, au moins 17 individus ont été interpellés après des dégradations et des tensions avec la police. Des violences et des dégâts ont également eu lieu à Nantes, tandis qu’à Rennes, la manifestation a rassemblé 1 400 personnes selon la préfecture. Ils étaient entre 1 850 et 4 000 à Bordeaux, entre 3 000 et 8 000 à Toulouse et entre 2 100 et 4 000 à .

Drapeaux palestiniens

La CGT, la FSU et Solidaires avaient notamment lancé un appel commun “contre l’austérité”, pour l’emploi et les salaires, voire la paix. Le premier syndicat français, la CFDT, avait pour sa part appelé à « Rejoignez les cortèges organisés dans toute la , pour réclamer une Europe plus ambitieuse et plus protectrice pour les travailleurs ».

Dans de nombreuses processions, des drapeaux palestiniens flottaient, en plus de ceux des syndicats. « Je suis là pour les travailleurs, il est important de se mobiliser pour nos droits mais aussi de dénoncer la terrible situation en cours à et en Palestine »a confié Louise, 27 ans, dans le cortège parisien.

 
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